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BILDERBERG 2007
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vicflame
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Joined: 30 Aug 2006
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PostPosted: Fri Feb 01, 2008 8:36 pm    Post subject: Reply with quote

Merci Michael ! Smile

Petite remarque pour la fois prochaine : les infos liées au liberticide sont à poster, en principe, sur le topic "forum libre discussion n°4". Les infos liées à Bilderberg et à la crise économique sont à poster sur ce topic-ci.
Wink

Amicalement, Vic.
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vicflame
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Joined: 30 Aug 2006
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PostPosted: Sun Feb 03, 2008 8:01 pm    Post subject: SYSTÈME FINANCIER : LE PROCHAIN DOMINO EST ENCORE PLUS GROS Reply with quote

CRISE ECONOMIQUE MONDIALE : L'EFFONDREMENT A VENIR EST ENCORE PLUS GROS !!!


Voici un article qui se passe de tout commentaire... Confused

BONNE INSURRECTION... OU BONNE RUINE ! Exclamation Vic.


Source : http://www.solidariteetprogres.org/spip/article-imprim.php3?id_article=3765

SYSTÈME FINANCIER : LE PROCHAIN DOMINO EST ENCORE PLUS GROS

29 janvier 2008 - 19:32
Par Paul Gallagher, EIR

Une bulle de quelque 50 000 milliards de dollars de contrats financiers dérivés [cf. note 1] menace d’éclater incessamment, provoquant un déferlement de faillites et d’insolvabilités bancaires. Raison de plus pour passer de toute urgence à une réorganisation du système.

Les produits dérivés en cause sont des contrats assurant le risque de crédit (credit default swaps - CDS). Pratiquement inexistants il y a cinq ans encore, leur « valeur » nominale a triplé en trois ans, selon des sources new-yorkaises bien informées qui parlent du « prochain domino à tomber », estimant que le choc sera « beaucoup plus sévère » que l’éclatement de la « bulle hypothécaire américaine », qui ne représentait « que » 20 000 milliards.

Les CDS s’échangent uniquement de gré à gré, c’est-à-dire qu’il n’existe aucun marché organisé qui puisse assumer une quelconque responsabilité pour cette énorme masse de contrats financiers, contrairement aux actions et obligations. Comme les fameux SIV (véhicules d’investissement structurés), les contrats bilatéraux assurant le risque sont des opérations spéculatives hautement rentables qui n’apparaissent jamais dans les bilans des banques et hedge funds qui en tirent profit - jusqu’au moment où ils s’évaporent, provoquant des centaines de milliards de dollars de pertes.

Dans le cas des CDS, il faudrait plutôt parler de dizaines de milliers de milliards, selon ces sources. Le but officiel de ces contrats est d’assurer les acheteurs d’obligations d’entreprise contre la défaillance de ces obligations. Or le montant des dettes d’entreprise effectivement « assurées » par ces 50 000 milliards de dollars de CDS ne s’élève qu’à... 5000 milliards. C’est incontestablement la plus haute montagne de dette par effet de levier !

En réalité, les swaps sur défaillance sont des moyens de spéculer massivement sur la capacité d’une société à rembourser ses dettes et obligations et sur lesquels des dizaines de banques, fonds spéculatifs et autres sociétés financières parient des sommes considérables. En outre, d’autres hedge funds achètent des swaps sur défaillance pour parier si, en cas de défaillance, les sociétés qui assurent les obligations ne feront pas défaut elles-mêmes !

Les hedge funds et les banques ayant vendu une « assurance » aux sociétés détentrices d’obligations d’entreprise encaissent des primes de la part de ces sociétés. Ensuite, ces primes sont titrisées - c’est-à-dire vendues comme titres financiers à d’autres banques et hedge funds, de la même manière que les crédits hypothécaires subprime avaient été regroupés dans toutes sortes de titres qui ont récemment perdu toute valeur.

Il existe peu d’instruments financiers qui aient permis, autant que les CDS, aux fonds spéculatifs de faire plus de profits en si peu de temps, avec un tel effet de levier et si peu de capital réel. Tant que sir Alan Greenspan (directeur de la Réserve fédérale jusqu’en 2006) faisait en sorte que les taux d’intérêt à court terme restent très faibles sur le plan international, et que le « yen carry trade » [cf. note 2] fournissaient aux spéculateurs des centaines de milliards de dollars d’« argent gratuit », il n’y avait quasiment pas de défaillances sur les obligations d’entreprise, même sur les obligations poubelles.

La vente d’une assurance contre défaillance, à l’aide de swaps, est alors devenue un jeu extrêmement rentable, presque entièrement financé par de l’argent emprunté avec un fort effet de levier. On comptait dix vendeurs d’assurance d’obligations pour chaque détenteur d’obligations susceptible de l’acheter. Par conséquent, les vendeurs se sont vendus les swaps entre eux, ajoutant de nouveaux paris de produits dérivés à la même obligation de référence sous-jacente. Et ils ont vendu les primes d’assurance sous forme de titres financiers, accumulant encore des dettes sur ces produits.

Sur les marchés et dans la presse financière, une peur bleue se répand face à la perspective d’une faillite imminente des grandes sociétés d’assurance d’obligations, comme Ambac Financial Corporation et MBIA, qui assurent plus de 2000 milliards de dollars de bons du Trésor et vendent des CDS. Merrill Lynch vient d’essuyer une perte de 3,1 milliards de dollars sur les CDS avec l’une d’entre elles. Mais selon nos sources, 50 % de ces 4500 à 5000 milliards de dollars représentent des obligations potentielles de banques et 24 % de fonds spéculatifs. Dans la première vague de défaillances, lorsqu’elles se volatilisent, ces obligations vont se retrouver chez les mêmes banques qui ont prêté aux fonds l’argent pour jouer le jeu des CDS.

L’effondrement financier en cours depuis juillet-août 2007 frappe désormais l’« économie réelle », avec des effets notables sur l’emploi, l’industrie, la consommation et, bien sûr, le bâtiment et l’ensemble du secteur immobilier. Pour les premiers mois de 2008, selon les estimations toujours optimistes des agences de notation Fitch et Moody’s, le pourcentage de défaillance sur les dettes d’entreprise devrait atteindre 4 à 5 % (10 % pour les obligations poubelles).

Mais les vendeurs de CDS, qui devraient normalement payer, n’ont rien provisionné pour cela. Ils comptent sur le jeu des contre-paris et contreparties pour s’en tirer indemnes, laissant les pertes échoir aux détenteurs originaux des obligations.

Ted Seides, directeur financier de Protégé Partners, a comparé la bulle des CDS à une « énorme industrie de l’assurance, dont les fournisseurs n’ont rien mis de côté pour couvrir les futures pertes. Imaginez ce qui se passera s’il y a des pertes de 5 % sur 45 000 milliards de dollars, et personne [dans les banques] n’a de quoi payer les pots cassés. »

Quelqu’un a-t-il espère t-il encore sauver le système ou alors en change t-on ?


--------------------------------------------------------------------------------
Notes :

1- Le « contrat financier dérivé » est un pari hautement spéculatif puisqu’il porte sur la valeur future d’un objet tiers (matières premières, taux de change, indice boursier, etc.), dont le montant ne fait pas l’objet d’un paiement immédiat, mais seulement d’une « option » valant par exemple 1 % des sommes en jeu, d’où les « effets de levier » permettant de jouer gros avec presque rien.

2- Le « Yen carry trade » consistait à emprunter une somme en Yen lorsque celui-ci était à un taux anormalement bas (moins de 1 %) et permettait d’aller jouer ailleurs avec un bénéfice quasi-assuré à la clé, puisque le coût de ce crédit en Yen équivalait à 0.
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vicflame
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Joined: 30 Aug 2006
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PostPosted: Tue Feb 05, 2008 5:42 pm    Post subject: BUDGET US 2009: GEORGE W. BUSH ACHEVE L’ECONOMIE DE SON PAYS Reply with quote

CRISE ECONOMIQUE MONDIALE : BUDGET U.S. 2009 : GEORGE W. BUSH ACHEVE L’ECONOMIE DE SON PAYS !!!



Chers amis,

Les U.S.A. sont le pays le plus endetté du monde. Ce n’est un secret pour personne.

Les U.S.A. sont un pays qui est en crise économique. Ce n’est plus un secret.

Depuis son arrivée au pouvoir, le DICTATEUR George W. Bush n’a cessé d’AUGMENTER LE BUDGET DE L’ETAT, NOTAMMENT EN CE QUI CONCERNE LES DEPENSES MILITAIRES, POLICIERES ET « SECURITAIRES », DE COUPER LES PLANS REELLEMENT SOCIAUX ET DE SUPPRIMER LES LIBERTES DU PEUPLE. Twisted Evil Mad

AUJOURD’HUI, ALORS QUE SON PAYS EST EN RECESSION ECONOMIQUE, IL NE TROUVE RIEN DE MIEUX QUE D’AGGRAVER ENCORE LA DETTE DE SON PAYS EN CRISE ECONOMIQUE EN RECLAMANT UN BUDGET 2009 DE PLUS DE 3.000 MILLIARDS DE DOLLARS, FAISANT BONDIR LE DEFICIT A PLUS DE 400 MILLLIARDS DE DOLLARS !!! Surprised Twisted Evil Exclamation Mad Mad Mad

Ce salaud de Bush est un CRIMINEL ! Twisted Evil Bien entendu, ce budget record va permettre de POURSUIVRE les mesure iniques et la mise en place des technologies liberticides (on peut, à juste titre, redouter l’arrivée des puces implantables obligatoires pour humains), mais va aussi provoquer la RUINE du pays ! Crying or Very sad Embarassed Crying or Very sad

Bien entendu, cet état de chose nous retombera systématiquement sur la gueule, en EuropeSad

Il est grand temps d’arrêter ce TYRAN, et c’est cette fois la DERNIERE et ULTIME chance des citoyens américains. Exclamation Exclamation Exclamation

L’article des putes des mass médias (qui présentent encore la version officielle et « positive » et tentent de faire croire que la dette économique du pays était encore « raisonnable » avant l’arrivée de Bush au pouvoir Mad ), ci-dessous…

BONNE INSURRECTION… OU BONNE RUINE ! Exclamation Vic.


Source : journal belge « Metro » n°1608 du mardi 5 février 2008, p.07.

TROU RECORD DANS LE BUDGET AMERICAIN

Washington – Le président américain a présenté hier un projet de budget 2009 qui fera bondir le déficit à plus de 400 milliards de dollars cette année et l’an prochain.

George W. Bush a demandé au Congrès pour la prochaine année budgétaire une enveloppe dépassant pour la première fois les 3.000 milliards de dollars.

Il avait déjà fait tomber la barrière des 2000 milliards, en 2002. Bush avait trouvé un excédent budgétaire en arrivant à la Maison Blanche mais les baisses d’impôts, la lutte contre le terrorisme et les suites de la récession de 2001 ont fait passer les comptes dans le rouge.

Confiant, le président américain a toutefois affirmé que son projet de budget 2009 favoriserait la croissance et maintenait les dépenses sous contrôle tout en finançant les priorités comme la sécurité nationale.
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pop-corn



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PostPosted: Wed Feb 06, 2008 5:15 pm    Post subject: Reply with quote

Après la menace saoudienne, les États-Unis plantent Internet au Moyen-Orient et la Russie répond avec l'armée de l'air

aujourd'hui dépeignent le sombre tableau des meneurs de guerre étasuniens devenus désespérés, qui, pendant que leur économie
poursuit sa chute libre vers la faillite totale, ont planté l'accès mondial
à Internet des centres bancaires du Moyen-Orient,
d'Égypte, d'Arabie Saoudite, d'Abou Dhabi, d'Iran,
des Républiques Arabes Unies, de Turquie et du Koweït.

​​​​Ces rapports indiquent que les Étasuniens sont devenus furieux
la semaine dernière, quand l'Organisation des Pays Exportateurs
de Pétrole a rejeté [1] leur demande d'augmenter immédiatement de
la production pétrolière.

​​​​En outre, la semaine dernière, les Étasuniens ont été rendus furieux
par le refus de la Turquie [2] de rompre ses liens avec la Banque Mellat d'Iran, qui permet à ce pays de continuer à accéder aux ressources bancaires mondiales.

​​​​Mais, ces rapports signalent que les plus grandes peurs étasuniennes
ont été suscitées la semaine dernière, quand l'Arabie Saoudite leur a conseillé de faire marche arrière quant à leurs menaces contre l'Iran,
ou alors d'être confrontés à la séparation du dollar des énormes transactions commerciales mondiales de pétrole saoudien.

​​​​Bien que le Président étasunien soit personnellement allé au royaume saoudien pour presser ses alliés du Moyen-Orient de se mettre d'accord afin d'attaquer l'Iran, à cause de la séparation du dollar de son commerce pétrolier, Bush a été promptement repoussé [3].

​​​​Il doit être noté que les nations qui ont osé découpler leur commerce pétrolier du dollar, l'Iraq, l'Iran, la Russie et le Venezuela, ont fait
l'objet d'attaques cinglantes de la part des Étasuniens et de leurs alliés occidentaux. Les Irakiens ont signalé avoir subi les pires pertes, plus
d'un million de morts depuis l'invasion étasunienne en 2003.

​​​​Mais, comme ces rapports le signalent, le pire cauchemar des Étasuniens a semblé se réaliser la dernière semaine, quand leurs alliés saoudiens auraient commencé la séparation du dollar de leur commerce pétrolier, avec l'intention de remplacer rapidement cette devise dans le déclin par l'Euro européen.

​​​​Pourtant, les meneurs de guerre étasuniens ont déjà eu des avertissements concernant la crainte grandissante des Saoudiens,
de demeurer détenteurs de billions de dollars en baisse, quand, pour la première fois, l'Arabie saoudite a refusé de réduire ses taux d'intérêt en mode rigide [4] avec la Réserve Fédérale, ce qui a amené l'appréhension d'une débandade [4] de la part des autres nations du Moyen-Orient pour sortir des avoirs adossés au dollar étasunien.

voir suite de l'article
http://www.alterinfo.net/Apres-la-menace-saoudienne,-les-etats-Unis-plantent-Internet-au-Moyen-Orient-et-la-Russie-repond-avec-l-armee-de-l-air_a16597.html?
PHPSESSID=99ee6902e795044b3c3a75c0aa427ab0
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marektysis
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PostPosted: Fri Feb 08, 2008 11:24 pm    Post subject: Reply with quote

Cher popcorn,
Le contenu de tontexte mystérieux voudrait que les uSA aient coupé les lignes internet du continent arabe de manière à empêcher Ryad de faire libeller les ventes de pétrole en Euro. Le continent asiatique qui a vu ausi ses lignes internet coupées passe via le pacifique central. L' Iran voit ses conexions internet complètement coupées.Ceci à l'intention des lecteurs du topic qui n 'ont rien comprisà l'intervention de ton traducteur informatique.Le but du texte serait que l' Iran va être frappé (cela fait trois ans que je le dis).

MArek.
PS: choisis un traducteur un peu plus intelligent.



MArek
























Marek
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marektysis
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PostPosted: Sun Feb 10, 2008 8:22 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2007
*****************
400 MILLIONS D EUROPEENS EN OTAGE
*********************************
JE ME VOUDRAIS BREF. Depuis quinze jours je me morfonds et réfléchis.
La loi votée par les parlements Français et Néérlandais vient de permettre à l'ignoble dicatture atlantique d'avoir force de loi sur 400 millions d'individus.On connaît les décideurs de cet attentat aux libertés des peules de l' UE par lequel les Atlantistes et les néo conservateurs libéraux vont décider de notre sort SANS QUE N IMPORTE QUEL VOTE DE N IMPORTE QUEL PARLEMENT EUROPEEN UISSE S OPPOSER.
eN FAIT CE VOTE NA JAMAIS EU UN CONSENTEMENT POPULAIRE, donc il A ETE VICIE. iL Y A EU COMPLOT POUR OBLIGER LES PEUPLES A ACCEPTER CETTE SITUATION COMPLETEMENT ILLEGALE.
LA RUE EST DONC FONDEE A METTRE FIN A CETTE DICTATURE.


Voilà mon opinion sur ce qui s'est passé. Peuples d' Europe, N OUBLIEZ DONC JAMAIS QUE DES DECISIONS ILLEGALES ONT ETE ENTERINEES PAR DES REPRESENTANTS TRAITRES ET CANAILLES QUI N ENGAGAIENT QU EUX MEMES DANS CE CARNAVAL DE VERSAILLES, lieu déjà de la confiscation des pouvoirs du peuple.

N'oubliez pas de punir les socialistes et autres UMP QUI ONT CONFISQUES VOS DROITS. VOTEZ EN DEHORS DU SYSTEME ET PUNISSEZ LES SOCIAUX TRAITRES ET LES ATLANTICO TRAITRES.

a bas le systeme !

Marek Tysis
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Mike1
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PostPosted: Thu Feb 14, 2008 10:48 am    Post subject: Reply with quote

Marek, pour ce qui est des câbles sous marins coupés à plusieurs endroits, et ce que développe l’article « Après la menace saoudienne, les États-Unis plantent Internet au Moyen-Orient et la Russie répond avec l'armée de l'air à ce sujet », il est fort probable que l’analyse soit très cohérente.

Pour ce qui est des préparations de la guerre prévue contre l’Iran, on constate que ce projet est pour le moment beaucoup moins actuel.

La simulation d’attaque virtuelle de la fin de l’année où toute la V° flotte se retrouvait coulée par l’Iran (Ils disposent de torpilles et missiles Russes très performants ) et ensuite la divulgation du rapport par plusieurs agences de renseignement selon lequel l’Iran avait laissé tomber son programme militaire d’utilisation de l’énergie atomique ont freiné les rêves bellicistes de cheney et consort.

On peut imaginer que la divulgation de ce rapport qui devait rester secret, par plusieurs sources en m^me temps dénote la volonté d’une partie de l’armée US de ne pas faire cette guerre de trop. Des hauts gradés en fonction avaient déjà publiquement désavoué ce projet d’attaque.

On peut donc raisonnablement pencher pour l’idée que ces câbles coupés visaient à envoyer un avertissement aux pays du golfe qui voudraient ne plus obéir à l’empire. La détention de ces milliers de milliards de dollars de plus en plus pourris doit leur poser un très gros problème. Plus personnes ne veut la patate chaude mais à qui la refiler ?

La dernière tournée de Bush au MO a certainement tourné autour du thème « N’oubliez pas qui est le maître … »

Il est vrai que depuis que la situation dans la mer d’Oman s’est détendue, on voit Ahmadinejad partout au MO resserrer ses relations économiques et diplomatiques. L’Iran est bien la future super puissance de cette région que l’empire doit mettre au pas à tout prix mais en ont-ils encore les moyens ?
_________________
Fin d'un empire
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marektysis
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Joined: 01 Nov 2006
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PostPosted: Thu Feb 14, 2008 9:43 pm    Post subject: Reply with quote

Mike1,

En fait , ces cables brisés l'ont été de manière a gêner l'Iran et la péninsule arabique.On sait que GWC Bush s'est rendu en Arabie Saoudite il y a peu pour convaincre les Saoudiens de continuer à vendre leur pétrole en USD. La discussion a été âpre et suite à cela les places financières du Golfe et de l' Arabie Saoudite ont été 'déconnectées' d'Internet, tout comme l' Iran.

La situation est revenue à la normale mais il est indibutable que la coupure des connections à deux endroits différents n'a rien d'un hasard.

Il faut considérer que la position de l' Iran permet l'entrée dans l' hinterland asiatique et qu'avec le régime du président Iranien, les USA ragent de ne pouvoir accéder à ces états et donc à la clef qui permettrait d'étouffer et de contrôler les régimes chinois et Russes, d' où la prospérité du pacte de Changaï. Est ce que cette rage les poussera à la guerre? Si on considère l' Iran par rapport au contrôle mondial, l' Iran mérite toutes les guerres. Seulement les USA ne peuvent engager des forces classiques puisque celles ci dans le golfe sont vulnérables. Dès lors l'option de frappe nucléaire l'emporte.On a constaté ces derniers temps un discours de l' OTAn sur l'intérêts des frappes atomiques préventives.
Ce discours à mon sens va se renforcer, car l'économie de son emploi permet d'appliquer le libéralisme au sens US ( avec l'esclavage qui s'ensuit et dont nous connaissons un avant goût) et donc la maîtrise du globe par 'la dictature' US. Il va de soi qu'au fur et à mesure de l'enfoncement des USA dans leur déclin inéluctable, ces tendances durcies vont se renforcer. On constate déjà ce genre de pressions amicales envers les 'alliés' ( traduisez enculés) européens de l' OTAn pour engager plus de forces en Afghanistan. On nous pousse amicalement dans le dos pour faire de nous les alliés parthes,gaulois , de Rome.

Donc, le géant qui se sent vaciller est susceptible de faire trembler le monde.Surtout dans sa chute.

MArek
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AtomicDog



Joined: 16 Oct 2007
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PostPosted: Fri Feb 15, 2008 11:34 am    Post subject: soubresauts géopilitique... Reply with quote

l'histoire se répete, comme en '14 à Sarajevo, les premisses d'un conflit larvé et mondial est en voie d'avènement....

Les États-Unis ont mis au point un processus de déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le 17 février prochain, suivi de sa reconnaissance par une centaine d’États. Ce faisant, non seulement ils admettent que l’opération de l’OTAN en 1999 était une guerre de conquête, mais ils ouvrent la porte à toutes les revendications séparatistes dans le monde. Et c’est bien le but, puisque il s’agit pour eux de provoquer par onde de choc la désintégration de la Fédération de Russie. Un jeu dangereux, qui est de nature à déstabiliser toute l’Europe.

Sur une célèbre photo, cinq personnalités jurent, en octobre 1999, de conduire le Kosovo à l’indépendance. On reconnaît Hachim Tachi (alors chef de l' UCK, actuel Premier ministre du gouvernement régional du Kosovo), puis Bernard Kouchner (alors administrateur de l’ONU au Kosovo, ajourd’hui ministre des Affaires étrangères français), Sir Mike Jackson (ancien commandant des troupes britanniques lors du massacre du Bloody Sunday en Irlande, alors commandant des forces d’occupation de l’OTAN, aujourd’hui consultant d’une firme de mercenarait), Agim Ceku (chef militaire de l’UCK, accusé de crime de guerre par l’armée canadienne) et le général Wesley Clarck (alors commandeur suprême de l’OTAN, aujourd’hui conseiller militaire d’Hillary Clinton).

Le député au Bundestag Willy Wimmer (CDU) écrivait récemment : « Lorsqu’en 1918, le monde d’hier était réduit en cendres et que l’on préparait avec beaucoup de perfidie les fondements du prochain grand conflit, on n’a pas voulu passer beaucoup de temps à chercher les causes de la guerre. On a déclaré que c’étaient les coups de pistolet de Sarajevo qui coûtèrent la vie au couple d’héritiers du trône d’Autriche. Chacun se souvenait de l’événement et l’on n’avait pas besoin de se poser de questions sur ses tenants et aboutissants qui étaient beaucoup plus déterminants que l’attentat de Sarajevo. Jusqu’ici, il n’y a pas eu d’échanges de tirs pendant les négociations sur l’avenir du Kosovo, mais des signatures sur certains documents pourraient avoir le même effet que les coups de pistolet. Les mèches sont là et elles vont d’Irlande du Nord au Tibet et à Taiwan en passant par le pays basque, Gibraltar et le Caucase. »

La situation actuelle dans les Balkans rappelle de manière inquiétante celle qui a conduit à la Première Guerre mondiale. L’Allemagne et les autres grandes puissances avaient, après des années de troubles, trouvé en 1878, à la Conférence de Berlin, un compromis sur le nouvel ordre de l’Europe du Sud-Est : La province ottomane de Bosnie devait rester turque de jure mais être administrée de facto par l’Autriche. En 1908, Vienne a rompu le traité et a annexé la province également de jure. Là-dessus, en 1914, l’archiduc François-Ferdinand a été tué à Sarajevo.

Quelque 100 ans après, les puissances de l’OTAN ont tenté un compromis semblable : après leur guerre d’agression contre la Yougoslavie en 1999, elles ont imposé au Conseil de sécurité de l’ONU la Résolution 1244 qui maintenait de jure le Kosovo dans la Serbie, mais le plaçait de facto sous l’administration des Nations Unies. Par la suite, les puissances occidentales se sont montrées favorables à la sécession totale de la province et à sa remise, contrôlée par l’UE, à la majorité albanaise : tel est le projet du négociateur de l’ONU Martti Ahtisaari. Du point de vue du droit international, ce serait possible si Belgrade était d’accord ou si, du moins, le Conseil de sécurité approuvait cette solution. En l’absence de ces conditions, le Kosovo ne peut déclarer son indépendance qu’unilatéralement, par un acte arbitraire illégal. Et c’est précisément ce qui va se passer ces prochaines semaines.

Comme il y a un siècle, les intérêts des États d’Europe centrale, de la Russie et du monde musulman se heurtent toujours dans les Balkans. Tout changement violent dans cet équilibre fragile peut avoir des conséquences pour tout le continent.

On a frôlé la guerre mondiale

Dans les jours qui ont suivi le 10 juin 1999, on a pu voir combien l’Europe du Sud-Est pouvait être à l’origine d’un important conflit international. Après 78 jours de bombardements de l’OTAN, l’armée yougoslave était déjà prête à se retirer du Kosovo ; l’accord militaire à ce sujet entre Belgrade et l’Alliance atlantique était signé et la Résolution 1244 adoptée. Cependant, tandis que les troupes du président Milosevic se retiraient, des unités russes stationnées en Bosnie, s’avancèrent vers Pristina de manière tout à fait inattendue. Sur leurs chars, les soldats avaient transformé l’inscription SFOR —qui indiquait leur appartenance à la troupe de stabilisation dans l’État voisin, sous mandat de l’ONU— en KFOR, sigle de la force d’occupation du Kosovo qui venait d’être décidée. Le président russe Boris Eltsine avait donné son accord pour qu’elle soit constituée sous le haut commandement de l’OTAN mais ses généraux voulaient que la Russie obtienne au moins une tête de pont stratégique.

Le ministre allemand des Affaires étrangères de l’époque Joschka Fischer rappelle dans ses mémoires combien la situation était dramatique : « Les quelques parachutistes russes ne pouvaient pas vraiment défier l’OTAN après son entrée au Kosovo car ils étaient trop peu nombreux et leur armement trop léger. L’occupation de l’aéroport ne pouvait signifier qu’une chose : ils attendaient les renforts aériens. Cela pouvait très vite conduire à une dangereuse confrontation directe avec les États-Unis et l’OTAN. [...] La situation devint encore plus dangereuse lorsque fut confirmée la nouvelle selon laquelle le gouvernement russe avait demandé aux gouvernements hongrois, roumain et bulgare une autorisation de survol pour leurs avions de transport de troupes Antonov. Ils avaient l’intention de transporter 10 000 soldats en partie par la voie aérienne vers le Kosovo et en partie vers la Bosnie pour les acheminer ensuite vers le Kosovo par la voie terrestre. L’Ukraine avait déjà accordé la permission mais les autres pays maintinrent inébranlablement leur veto. Mais qu’arriverait-il si les avions russes passaient outre à cette interdiction ? Les USA et l’OTAN les empêcheraient-ils d’atterrir ou de débarquer leur chargement une fois à terre ou iraient-ils jusqu’à les abattre en vol ? L’éventualité d’une tragédie aux conséquences imprévisibles s’esquissait ici. » Parallèlement à la guerre des nerfs à propos des avions russes, la crise s’envenima à l’aéroport de Pristina. Les troupes du contingent britannique de la KFOR étaient arrivées rapidement et avaient pointé leurs canons sur les occupants insoumis de l’aéroport. Le haut commandant de l’OTAN, Wesley Clark, ordonna de donner l’assaut mais Michael Jackson, haut commandant britannique de la KFOR, garda son sang-froid et refusa de s’exécuter. Il appela Wesley Clark au téléphone et hurla : « Je ne vais pas risquer de déclencher la Troisième Guerre mondiale pour vous ! »

On ignore comment l’Occident a amené le président russe à stopper les Antonov. En tout cas, le combat de l’aéroport de Pristina n’a été empêché que parce que Jackson est resté ferme. Clark a accepté cet acte de désobéissance. À vrai dire, il aurait dû faire arrêter Jackson par la police militaire. Un général allemand a, par la suite, critiqué cette attitude. « La reculade des Britanniques et des Américains était une mauvaise réponse dans une situation qui n’aurait jamais conduit à un conflit sérieux entre l’OTAN et la Russie », a écrit Klaus Naumann, à l’époque président du Comité militaire de l’OTAN et par conséquent l’officier le plus haut gradé de l’Alliance.
Des missiles sur Bondsteel

Une situation aussi dangereuse peut-elle se reproduire ces prochaines semaines ? En 2006 déjà, la Fondation Science et Politique (Stiftung Wissenschaft und Politik, SWP), un des plus importants think tanks allemands, s’inquiétait à propos d’une solution à la question du Kosovo qui serait imposée de l’extérieur : « Ces missions demanderont un engagement diplomatique durable et mettront à contribution les ressources politiques, militaires et financières de l’UE. » Par « ressources militaires », les auteurs entendent la KFOR, qui comprend actuellement 17 000 soldats dont environ 2500 Allemands.

Une intervention pourrait viser non seulement le Kosovo mais également la Serbie proprement dite. La Fondation prévoyait une situation « rappelant la crise de 1999 », c’est-à-dire les bombardements. Des troubles au Kosovo pourraient s’étendre aux provinces serbes de Vojvodine et de Sandzak ainsi qu’à la vallée de Presevo. On peut lire plus loin : « Des manifestations de masse impliquant des heurts entre les forces modérées et les forces radicales ou avec la police pourraient conduire à la dissolution des structures étatiques ». Si les structures étatiques de la Serbie éclatent, l’UE, conformément à sa conception politique, pourrait endosser le rôle de stabilisateur et apporter une « assistance fraternelle ». Les « battle groups » ne servent pas à autre chose.

Examinons les événements prévisibles du printemps 2008. Aussi bien l’OTAN que les Albanais du Kosovo ont exclu catégoriquement de nouvelles négociations, comme le demandaient Belgrade et Moscou. Le 24 janvier, Hashim Thaci, ancien chef de l’organisation terroriste UÇK et depuis peu Premier ministre de la province du Kosovo, a annoncé que la déclaration formelle d’indépendance aurait lieu « d’ici quatre à cinq semaines ». Le lendemain, on pouvait lire dans l’International Herald Tribune —qui s’appuyait sur des sources diplomatiques— que « l’Allemagne et les USA [étaient] tombés d’accord pour reconnaître l’indépendance du Kosovo » et cela « après le second tour des élections présidentielles serbes du 3 février ». C’est ce dont Angela Merkel et George W. Bush étaient convenus. On peut supposer que la Chancelière CDU aura demandé conseil à son camarade de parti Willy Wimmer qui fut pendant de longues années Secrétaire d’État au ministère de la Défense sous Helmut Kohl.

Après la proclamation officielle de la « Republika kosova », les communes serbes situées au nord de l’Ibar vont sans doute affirmer leur fidélité à l’égard de la Serbie, donc leur non appartenance au nouvel État. On peut imaginer qu’alors des troupes armées des Albanais du Kosovo pénètrent dans les enclaves de la minorité, en particulier dans son bastion Nordmitrovica et répriment brutalement la résistance. Lors d’un semblable début de nettoyage ethnique à la mi-mars 2004, les terroristes skipetaris ont réussi à mobiliser une foule de 50 000 personnes. La violence de cette attaque n’a pu être freinée que parce que les soldats de la KFOR se sont opposés, au moins partiellement, aux extrémistes. Ils en ont tué huit. Dans la situation actuelle, il faut plutôt s’attendre à ce que la KFOR se comporte dans son ensemble comme naguère le contingent allemand au sein de la KFOR : on ferme les yeux et on laisse faire les terroristes. En 2004, dans le secteur d’occupation allemand autour de Prizren, toutes les églises et tous les couvents serbes ont été incendiés. Certes, depuis lors, les Serbes du Kosovo ont constitué des formations d’autodéfense dont la plus tapageuse est la Garde Zar-Lazar qui doit son nom à un héros de la bataille historique d’Amselfeld en 1389. Ces paramilitaires ont annoncé qu’ils lanceraient des missiles sur la base militaireétats-uniennee de Camp Bondsteel en cas de déclaration d’indépendance du Kosovo. Il est difficile de savoir s’il s’agit là d’une fanfaronnade ou d’un projet sérieux. Selon des connaisseurs de la région, il est possible que derrière l’étiquette de Zar Lazar se cache une bande de provocateurs de services secrets occidentaux.

Dans l’intérêt des pays membres de l’OTAN, la sécession de la province doit en tout cas faire le moins de vagues possibles et s’effectuer sans conflits militaires. On s’accommode des protestations diplomatiques de la Russie et même de petits pays de l’UE comme la Slovaquie, la Roumanie et Chypre. La Fondation Bertelsmann, proche du gouvernement, a, dans une étude de décembre 2007, mentionné l’exemple de Taiwan : On sait que cette république insulaire n’a été reconnue que par un petit nombre d’États et qu’elle n’a pas de siège aux Nations Unies mais qu’elle jouit depuis 60 ans d’une certaine stabilité et même d’une certaine prospérité. Le souhait des États membres de l’OTAN serait probablement que les Albanais du Kosovo, après la proclamation d’indépendance, renoncent à la violence à l’encontre de la minorité serbe et ne touchent pas, dans un premier temps, à leurs structures d’autoadministration dans le Nord. Si l’OTAN bloquait simultanément tous les liens avec la Serbie, les Serbes de Mitrovica n’auraient, à la longue, plus d’autre choix que de s’accommoder des nouveaux potentats autour de Hashim Thaci.

Cette stratégie de victoire soft des sécessionnistes pourrait cependant être contrecarrée assez facilement. La Frankfurter Allgemeine (FAZ) exprimait ses craintes fin 2007 : « Les Serbes pourraient fermer le lac de barrage de Gazivodsko Jezero, situé dans la partie du Kosovo contrôlée par les Serbes et priver ainsi d’eau de nombreuses régions du Kosovo. Cela aurait des conséquences pour l’approvisionnement en électricité, déjà insuffisant, du Kosovo car l’eau de ce lac sert à refroidir les installations de la centrale à charbon, non loin de Pristina. » L’OTAN réagirait rapidement par la force contre cette opération relativement facile à mener : une troupe de paramilitaires suffirait à occuper le barrage. « On songe déjà, précise la FAZ, à faire intervenir la KFOR pour empêcher cela, mais alors le niveau de confrontation militaire que l’Occident voudrait justement éviter serait atteint ».
La Serbie peut riposter

Comment le gouvernement de Belgrade réagirait-il si les Albanais et des soldats de l’OTAN tiraient sur des Serbes ? Poursuivrait-il sa politique actuelle consistant à ne pas intervenir militairement ? C’est la tendance avant tout du parti gouvernemental le plus fort, celui des Démocrates (DS) autour du président Boris Tadic et du ministre de la Défense Dragan Sutanovac. Le petit parti de la coalition, le Parti démocrate de Serbie (DSS) du Premier ministre Vojislav Kostunica est un peu plus audacieux. Son conseiller Aleksandar Simic a déclaré expressément que chaque État avait le droit de recourir à la force des armes pour protéger son intégrité territoriale. Mais en cas de crise, c’est le Conseil de la Défense et le Président qui ont la haute main sur l’Armée, c’est-à-dire, en fait, Tadic. En conséquence, l’Occident n’aurait pas dû s’inquiéter... s’il n’y avait eu d’élection présidentielle. Le candidat du Parti radical (RS) Tomislav Nikolic avait de sérieuses chances d’être élu. En 2004 déjà, il avait mis Tadic en ballottage et avait été battu de peu. Indignée de l’imminente dissidence du Kosovo, une majorité de citoyens aurait pu l’élire cette fois. L’Armée serbe aurait alors été placée sous le haut commandement d’un homme politique qui plaide en faveur de l’établissement d’une base militaire russe dans le pays et dont le parti possédait sa propre milice au moment des guerres des années 1990.

Cette perspective a bouleversé le calendrier des sécessionnistes. Le Conseil européen voulait en fait décider le 28 janvier de l’envoi au Kosovo d’une troupe de quelque 2000 policiers —contre la volonté de Belgrade et donc contre le droit international, mais nécessaire pour sécuriser la sécession—. Mais comme le 28 janvier précèdait de peu le deuxième tour de l’élection présidentielle décisive du 3 février, cela aurait constitué une provocation favorable à Nikolic. La question a donc été différée. Bruxelles a, le même jour, offert un accord d’association à l’ancien État voyou et a renoncé avec bienveillance à la condition posée jusqu’ici, c’est-à-dire l’extradition des « criminels de guerre » Radovan Karadzic et Ratko Mladic. L’UE espèrait ainsi apporter à Tadic les voix dont il avait besoin. Il a finalement été élu de justesse.

Belgrade a actuellement le soutien de Madrid. Selon le quotidien serbe Express du 11 janvier, le Premier ministre José Zapatero aurait obtenu l’assurance d’autres gouvernements de l’UE que le Kosovo ne proclamerait pas son indépendance avant le 10 mars —donc quatre semaines après la date annoncée par Thaci— car le nouveau Parlement espagnol doit être élu à cette date. Le gouvernement socialiste veut ainsi empêcher les mouvements séparatistes espagnols d’utiliser le précédent balkanique comme argument dans la campagne, les Basques ayant déjà commencé à le faire. En réaction, la majorité des Espagnols pourrait alors être tentée de sanctionner les socialistes que l’opposition conservatrice accuse d’être trop indulgente à l’égard des régions désireuses de faire sécession. Ces retards de calendrier mettent toutefois à rude épreuve la patience des Albanais du Kosovo. On peut craindre qu’ils essaient de donner un coup de pouce à la décision diplomatique en se livrant à quelques actions violentes spectaculaires. On se demande comment les puissances membres de l’OTAN ... et les Russes réagiraient dans ce cas. Ces derniers élisent également ce printemps un nouveau président et tout candidat qui abandonnerait le frère slave devrait s’attendre à perdre des voix.



La situation actuelle dans les Balkans rappelle de manière inquiétante celle qui a conduit à la Première Guerre mondiale. L’Allemagne et les autres grandes puissances avaient, après des années de troubles, trouvé en 1878, à la Conférence de Berlin, un compromis sur le nouvel ordre de l’Europe du Sud-Est : La province ottomane de Bosnie devait rester turque de jure mais être administrée de facto par l’Autriche. En 1908, Vienne a rompu le traité et a annexé la province également de jure. Là-dessus, en 1914, l’archiduc François-Ferdinand a été tué à Sarajevo.

Quelque 100 ans après, les puissances de l’OTAN ont tenté un compromis semblable : après leur guerre d’agression contre la Yougoslavie en 1999, elles ont imposé au Conseil de sécurité de l’ONU la Résolution 1244 qui maintenait de jure le Kosovo dans la Serbie, mais le plaçait de facto sous l’administration des Nations Unies. Par la suite, les puissances occidentales se sont montrées favorables à la sécession totale de la province et à sa remise, contrôlée par l’UE, à la majorité albanaise : tel est le projet du négociateur de l’ONU Martti Ahtisaari. Du point de vue du droit international, ce serait possible si Belgrade était d’accord ou si, du moins, le Conseil de sécurité approuvait cette solution. En l’absence de ces conditions, le Kosovo ne peut déclarer son indépendance qu’unilatéralement, par un acte arbitraire illégal. Et c’est précisément ce qui va se passer ces prochaines semaines.

Comme il y a un siècle, les intérêts des États d’Europe centrale, de la Russie et du monde musulman se heurtent toujours dans les Balkans. Tout changement violent dans cet équilibre fragile peut avoir des conséquences pour tout le continent.

Sources Réseau Voltaire

Posté par Adriana Evangelizt

http://usa-menace.over-blog.com/article-7371997.html

En voyant qui est impliqué dans ce bourbier, nous sommes en droit de nous demander a qui va profiter cela... cui prodest???

Va t'on assister a de nouveaux massacres perpétrés par des tchetniks? Ou bien à une offensive des musulmans et des chretiens contre les serbes? Ou encore à un déversement de munitions à l'uranium appauvri de OTAN sur ces régions sensibles???

be ready!
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AtomicDog



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PostPosted: Fri Feb 15, 2008 12:09 pm    Post subject: weimar 1923... le retour? Reply with quote

La crise des subprimes heurte l'allemagne de plein fouet... Shocked

Mercredi 13/2/08, le ministre allemand des finances Peer Steinbrueck, a déclaré assurer le sauvetage d'institutions bancaires allemandes à hauteur d'un milliard et demi d'euros, dont un milliard serait assuré par les contribuables allemands, le reste etant a charge des banques espère t'il...
C'est la premiere injection massive de capitaux de la part du gouvernement allemand, qui apres les problemes de la banque IKB cet été, qui a deja été renflouée de 6 milliards d'€ par ses actionnaires, notamment par KfW banque d'Etat actionnaire majoritaire (38%) d'IKB qui à assuré a l'epoque sa part du lion.
Un autre groupe appartenant à l'Etat, BayernLB, a également confirmé mercredi qu'elle avait un trou dans ses comptes un montant total de près de deux milliards d'euros. La somme a été éclipsée par les 11,5 milliards d'euros de pertes d' IKB. IKB, bailleur de fonds de l'industrie pour construire des usines, qui à imprudemment investi dans les subprimes US...

Apres de nombreuses tergiversation et discussion, les ministres allemands on donc décidé que l'etat financerai donc les pertes des banques afin d'eviter la faillite des principales institutions financières touchées par la crise dite des subprimes.
Cela afin d'eviter une perte de confiance du monde dans les institutions bancaires car la faillite d'IKB serait un véritable cataclysme incalculable qui entrainerai dans son sillage le systeme financier..

Certains hommes politiques allemands s'insurgent sur le fait que c'est encore une fois le contribuable qui va payer la facture...car le gouvernement va engager des tractations avec d'autres banques afin de tenter de sauver IKB...

article original (peniblement traduit Confused ) http://www.dw-world.de/dw/article/0,2144,3126544,00.html


Cette situation, encore une fois reflete bien l'etat de désagrégation dans lequel se trouve le systeme financier mondial...

Tous les moyens entrepris actuellement équivalent à donner une dose à une héroinomane au bord de l'overdose...
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marektysis
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PostPosted: Fri Feb 15, 2008 11:39 pm    Post subject: Reply with quote

Cher Atomic dog,
Encore faut il remarquer que Peter Stunbreck , partisan de l' alliance en Afghanistan essaie de consolider le système meurtrer qui envoie les jeunes allemands en Afghanistan, consolide l' alliance de l' OTAN mène une politique Atlantiste et essaie de sauver le système financier inepte allemand de la crise des bulles.Comme je me suis déjà fait comprendre par ailleurs, les soldats de Gaulle, d'hispanie, des peuplades belges et d'autres terres barbares seront envoyés en Afghanistan ( si pas ailleurs dans une phase ultérieure) pour sauver le système DEGENERE DU CESARISME , seule MARQUE denotre culture politique sur deux mille ans de NOTRE CULTURE. a VRAI DIRE L imposture fait preuve de vérité en notre époque de démocratie, où la seule force et vérité de notre 'démocratie ' l'a été quand le césarisme était le plus fort.
L'hypocrisie du quatrième pouvoir était le ciment qui reliait la thèse par rapport à l'hypothèse.L'hypothèse est foireuse comme votre démocratie, qui est elle inexistante.ET qui plus est se permet de donner des leçons aux peuples de la Terre.Merdeux , va !

MArek
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marektysis
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PostPosted: Sun Feb 17, 2008 7:23 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2007

QUAND L 'UE RECONNAIT ISRAEL
---------------------------------------
CE JOUR, LE DIMANCHE 17 FEVRIER 2008, L UNION EUROPEENE A RECONNU ISRAEL ET SON DROIT DE VIVRE DANS DES FRONTIERES SURES.ET REJETE TOUTE DEMANDE DE CEDER DU TERRITOIRE, EN MEME TEMPS L UNION EUROPEENE A REJETE LES PRETENTIONS DE N IMPORTE QUEL ETAT PALESTINIEN A EMETTRE N IMPORTE QUELLE PRETENTION REMONTANT AUS ETATS JORDANIENS DES FRONTIERES D AVANT 1947qui perdent leur droit naturellement..comme les Serbes. En fait je paraphrase les divers communiqués qui ont justifié l'enlèvement de terres légales à leur possesseur légitime.Que dirait on d'irrédentistes qui réclameraient l' indépendance du Tyrol ( l' Italie a eu tort de voter pour cette indépendance..), des basques et autres populations du Naborny Karabahk?

NE PENSEZ VOUS PAS AVOIR LU CES PRETENTIONS LORS DE VOS JOURNAUX PARLES OU TELEVISES DE LA JOURNEE????

Alors vous avez mal lu.Cependant en accordant des droits à l'indépendance du Kossovo, vous argumentez de même en faveur d' Israël,. Ne venez pas chialer pour dire que c'est différent. Nous savons vous et moi que cette injustice à été imposée aux européens par les gredins et coquins US.

Je suis en pétard parceque cette indépendance a été obtenue et soutenue à la demande des USA ( d'où les manifs devant l'ambassade US à Belgrade) et il n'y avait qu'à voir le nombre de drapeaux US qui flottaient au Kossovo opur savoir qui avait organisé l' affaire.La présidence de l' UE à ce dimanche , autorisé les membres de l' UE a reconnaître ou non le Kossovo. Inutile de dire que l' UE a voté donc en ordre dispersé à la suite des pressions US. Cette lâcheté insigne ne restera pas sans conséquences


Marek


Last edited by marektysis on Mon Feb 18, 2008 8:47 pm; edited 1 time in total
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vicflame
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PostPosted: Mon Feb 18, 2008 1:16 pm    Post subject: BE : LA FEB NIE LA BAISSE DU POUVOIR D'ACHAT ! Reply with quote

BELGIQUE ULTRALIBERALE : LES ENTREPRISES BELGES NIENT LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT ET DEMANDENT L’ARRÊT DES GREVES !!!



Chers amis,

Nous allons voir aujourd’hui comment l’élite répugnante des patrons belges nie la baisse du pouvoir d’achat et exige de façon révoltante que les grèves (dont certaines sont liées à la baisse du pouvoir d’achat) soient arrêtées !!! Surprised Twisted Evil Mad Exclamation

Ajoutons que pour parvenir à ce résultat (l’arrêt des grèves), de plus en plus de patrons ont recours à des huissiers de justice et CRIMINALISENT les grévistes ! Surprised Mad Exclamation

Nous allons voir que ces salauds évitent bien de mentionner la hausse des prix et la crise économique mondiale qui couve, phénomènes qui commencent à toucher l’ensemble du peuple... Mad Mad Mad

Pour ces crapules de gens nantis, peu importe donc que la masse vive sous le seuil de pauvreté ou crève la faim, tant qu’elle continue de se faire exploiter et de travailler pour eux. Deux siècles plus tard, nous retournons vers un scénario proche de Germinal, avec la race des seigneurs et des nantis (les patrons), et la race des nouveaux esclaves (ouvriers, employés et chômeurs). Mad Surprised

La crise économique finira sans doute par toucher les entreprises aussi, et par en ruiner un certain nombre. Evidemment, les abominables patrons, eux, auront mis de côté (ou détourné) suffisamment d’argent que pour pouvoir s’en tirer. Twisted Evil Le « bétail humain » de la grande masse du peuple sera donc encore une fois le seul à écoper. Mad Sad

A QUAND UNE REVOLUTION EN BONNE ET DUE FORME QUI METTRA A BAS CES ELITES QUI SE CROIENT AU-DESSUS DES LOIS, AU-DESSUS DE L’ETHIQUE ET AU-DESSUS DU PEUPLE ??? Question

L’article honteux, ci-dessous…

BONNE REVOLUTION... OU BON ESCLAVAGE ! Exclamation Vic.



Source : journal belge « Metro » n°1617 du lundi 18 février 2008, p.8 ( http://www.metrotime.be )

LA F.E.B. DEMANDE L’ARRÊT DES GREVES

Bruxelles – Le directeur général de la FEB, Pieter Timmermans, pense que le problème du pouvoir d’achat est exagéré. Il a demandé l’arrêt des grèves qui perlent, surtout en Flandre, selon « Le Soir » et « De Morgen ».

Pour lui, il n’y a pas de problème général de pouvoir d’achat. Il faut des mesures spécifiques pour les 5 à 10% de gens pour lesquels ce problème existe.

« Toutes les statistiques montrent que le pouvoir d’achat a augmenté grâce à l’indexation automatique, grâce à des augmentations de salaires réelles et aussi parce qu’un nombre croissant de gens sont au travail. En termes réels, entre 2000 et aujourd’hui, le pouvoir d’achat a augmenté de 5,6% », a-t-il affirmé.
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Michael59
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PostPosted: Mon Feb 18, 2008 9:15 pm    Post subject: Reply with quote

Signe d'un aggravement de la crise bancaire ?

Northern Rock : genèse d'une nationalisation

18/02/2008 17:00

Pour la banque Northern Rock, cela sentait le roussi depuis plusieurs semaines. Après que le gouvernement ait trouvé trop chiches les deux offres de rachat qui ont été proposées, le gouvernement s'est résigné à nationaliser, temporairement du moins, la banque spécialisée dans le crédit immobilier.

http://www.trends.be/fr/economie/banque-et-finance/12-1636-44735/northern-rock---genese-d-une-nationalisation.html
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Michael59
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Joined: 02 Oct 2007
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PostPosted: Mon Feb 18, 2008 9:17 pm    Post subject: Reply with quote

Fraude fiscale monstre au Liechtenstein

La justice allemande enquête sur une fraude fiscale monstre, qui pourrait concerner des centaines de personnalités allemandes ayant détourné de l'argent vers une banque au Liechtenstein, selon la presse aujourd'hui.

La mise en cause spectaculaire hier de Klaus Zumwinkel, très influent patron de la poste allemande, ne serait que la partie émergée de l'iceberg, selon les sources notamment du quotidien des affaires Handelsblatt et de la chaîne de télévision ZDF.

Toutes les pistes convergent vers la banque LGT Group au Liechtenstein, selon ZDF. Le porte-parole de l'institut Bernd Junkers, cité par le Handelsblatt, a décliné tout commentaire.

Cette banque, décrite sur son site internet comme une "entreprise de la maison princière" spécialisée dans la gestion de fortune, aurait créé des fondations spécialement destinées à l'évasion fiscale. "Nous avons démonté toute la banque", selon un enquêteur cité par le Handelsblatt.

Le parquet de Bochum (ouest) a confirmé aujourd'hui une enquête pour une fraude fiscale d'un montant de 1 million d'euros contre Klaus Zumwinkel, déclenchant un scandale sans précédent.

Source : AFP
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