Bilderberg.org

[vicflame]

CONFIRMATION : LES BIOCARBURANTS MENACENT LE MONDE DE FAMINE !


Chers amis,

Comme il avait été dit précédemment sur ce topic, nous avons aujourd’hui la confirmation que les biocarburants risquent de provoquer une famine, car l’espace nécessaire à produire du biocarburant supprime de l’espace pour les cultures vivrières (productrices d’aliments), ce qui entraîne une incapacité à nourrir la population et donc, dans un premier temps, l’augmentation des prix (car les aliments doivent être importés parce que la production nationale ne suffit plus) et, dans un second temps, la famine (au moment où tous les pays deviennent incapables de nourrir leur population en raison de la production de biocarburants).

Le phénomène inquiète bien entendu l’industrie agroalimentaire. C’est donc la raison pour laquelle le patron de Nestlé dénonce ci-dessous la menace des biocarburants.

Soit dit en passant, Nestlé fait peser, elle, une autre menace sur la santé des gens, puisque cette multinationale puante introduit des nanoparticules dans certains de se produits alimentaires sans qu’il y ait aucun contrôle et sans savoir quelles retombées cela peut avoir sur la santé des gens.

Le court article de confirmation, ci-dessous…

BONNE REVOLUTION… OU BONNE FAMINE ! Vic.


Source : journal belge « Metro » du mardi 25 mars 2008, p.8.

LA MENACE DES BIOCARBURANTS

Le recours accru aux matières premières alimentaires pour la production de biocarburants met en péril l’approvisionnement alimentaire de la population mondiale, a averti le patron de Nestlé, Peter Brabeck. « Si l’on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n’y aura plus rien à manger », a déclaré le PDG au « NZZ am Sonntag ».

[Mike1]

.

La famine a déjà commencé.

A partir du moment où le prix du blé et du riz doublent en qq mois, des centaines de millions de personnes doivent diviser leur ration de nourriture par deux.

Des émeutes importantes, ont déjà éclaté à plusieurs endroit du globe. Nos médias évitent d’en parler ou les imputent à des troubles politiques.

Ce prix exorbitant des céréales est un gros facteur de déstabilisation.
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Fin d'un empire

[Mike1]

Tempête mondiale sur le coût de l’alimentation

Du Soudan à l’Afghanistan, du Salvador à l’Egypte, le renchérissement des aliments de base met en péril des millions de familles qui peinent chaque jour à se procurer de la nourriture et doivent pour ce faire sacrifier toutes les autres dépenses, y compris celles de santé et d’éducation des enfants et renoncent même parfois à s’éclairer le soir, faute de moyens.

Suite en anglais...

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1876
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Fin d'un empire

[Mike1]

Sarko et sa clique foncent au pas de charge pour l’intégration de la France ds l’OTAN qui sera rapidement la force militaire de l’Europe comme il est prévu ds le « traité » de Lisbonne.

La boucle se ferme, les potentialités politiques que Marek dénonce depuis longtemps se mettent en place. On voit effectivement comment l’ Europe devient de facto le prolongement de l’empire.

Cerise sur le caque, des militaires européens de haut rang font la promotion de l’attaque nucléaire préventive aussi pour les forces de l’Otan. Mais qui est cet ennemi terrible qui mériterait un tel traitement ?

Indépendance du Kosovo, l’Ukraine ds l’OTAN, des anti-missiles en Pologne, comment Poutine peut-il espérer protéger la Russie de la volonté de l’isoler et de lui faire perdre sa relative autonomie ?

La politique de l’empire met en place les conditions pour une nouvelle guerre froide alors que l’avenir énergétique de l’Europe repose en grande partie sur les réserves de pétrole et de gaz Russes.

Tout cela sous le nez de nos populations complètement conditionnées par la propagande des médias aux ordres. Ici en France je constate que l’on commence à peine à comprendre une partie du projet de Sarko et combien Chirac avait travaillé pour freiner l’empire.

Avec l'implosion du système fiancier qui semble proche, c'est une période trés agitée qui va suivre......
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Fin d'un empire

[vicflame]

LA FAMINE A DEJA COMMENCE !!! HAUSSE DES PRIX ET BIOCARBURANTS NE VONT QUE FAIRE EMPIRER LES CHOSES !!!


Chers amis,

Comme Mike1 l'a signalé, la famine a déjà commencé. J'en veux pour preuve l'article ci-dessous, qui nous signale des lendemains qui déchantent.

ET VOUS, MESDAMES ET MESSIEURS, ACCEPTEREZ-VOUS D'ÊTRE DES CRIMINELS, D'ETRE LES COMPLICES DE CE SYSTEME REPUGNANT ET DE PARTICIPER A LA MORT PAR FAMINE DES PAYS PLUS PAUVRES OU EN VOIE DE DEVELOPPEMENT, TOUT EN CONSOMMANT DU BIOCRABURANT QUI AIDE LE MEURTRE PREMEDITE ET ORGANISE DE CES POPULATIONS ???

Décidément, les projets de dépopulation du Nouvel Ordre Mondial ont encore de beaux jours devnt eux, surtout avec les CONS-sommateurs actuels...

L'article, ci-dessous...

Vic.


Source :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8528


Les cours mondiaux des denrées alimentaires augmentent et la famine s'étend


par Barry Mason
Mondialisation.ca, Le 2 avril 2008 WSWS

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a prévenu que la montée des cours mondiaux des denrées alimentaires réduira sa capacité à ravitailler les personnes affamées et mal nourries.

S'exprimant le mois dernier à Rome, où le PAM est installé, sa directrice exécutive, Josette Sheeran, a déclaré « Notre capacité à accéder aux gens diminue juste au moment où les besoins augmentent... Nous faisons face à un nouvel aspect de la faim, les gens sont exclus du marché de la nourriture parce qu'ils n’ont pas les moyens d’en acheter... Des situations qui n'étaient pas urgentes par le passé le deviennent maintenant. »

Dans un communiqué de presse, le PAM a présenté une nouvelle estimation des fonds dont il a besoin cette année pour son action qui s'élève à près de 3,5 milliards de dollars (un peu plus de 2,2 milliards d'euros), soit un demi-milliard de dollars de plus que l'année dernière. Cet argent est destiné aux projets approuvés qui ravitaillent 73 millions de personnes dans 78 pays de par le monde. Le communiqué fait remarquer que cet argent ne concerne que les plans d'aide alimentaire déjà établis et n'inclut pas les urgences imprévues qui pourraient se manifester.

Il note également que les personnes les plus pauvres sur Terre devront dépenser une portion croissante de leurs maigres revenus pour la nourriture. Le PAM annonce que ces gens seront contraints d'acheter moins de nourriture, ou des aliments moins nutritifs, ou de dépendre d’une aide extérieure.

Parmi les pays qui seront les plus affectés, on compte le Zimbabwe, l'Érythrée, Djibouti, la Gambie, le Togo, le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Sénégal, tous sur le continent africain. Seront également affectés : Haïti, le Myanmar (ex-Birmanie), le Yémen et Cuba.

Le PAM déclare que parmi les facteurs qui poussent à l'inflation sur les aliments figurent la hausse des prix du pétrole et l'augmentation de la demande de nourriture, particulièrement la viande, en Chine et en Inde. Cette augmentation de la demande est une des conséquences de la rapide augmentation du pouvoir économique de ces pays.

Les événements météorologiques liés au réchauffement climatique ont également joué un rôle dans la hausse des prix. L'usage croissant des céréales pour produire des biocarburants est un autre facteur qui est à l'oeuvre sur le marché.

Mark Thirlwell, écrivant dans le Financial Times du 26 février, a fourni quelques données sur l'ampleur de la menace qui pèse sur les réserves de nourriture. Il fait remarquer que les cours mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté de 75 pour cent depuis le nouveau millénaire, et ils ont augmenté de 20 pour cent, rien que l'année dernière. La consommation de viande et de soja de la Chine a augmenté de 40 pour cent ces dix dernières années, en même temps que son économie commençait à décoller.

Il fait remarquer qu'alors que par le passé, les augmentations des prix de la nourriture étaient atténuées par des augmentations ultérieures de la production, cela risque de ne pas être le cas cette fois-ci.

Il affirme que la hausse des prix du pétrole et le décollage consécutif de la production de biocarburants auront un impact à long terme sur l'offre de nourriture. De plus en plus, les champs seront cultivés pour répondre à la demande accrue en biocarburants plutôt que pour la nourriture.

Le fait que les dépenses alimentaires représentent une plus grande part des revenus des pauvres dans les pays dits sous-développés va aggraver leur situation déjà difficile. Thirlwell écrit : « Alors que la part de la nourriture dans le panier du consommateur d'un pays riche, comme les États-Unis, est relativement faible, environ 10 pour cent, il est d'environ 30 pour cent en moyenne en Chine et de plus de 60 pour cent en Afrique sub-saharienne. Les pays qui sont les plus vulnérables sont les pays à faible revenus et importateurs nets de nourriture. Des prix alimentaires plus élevés alourdissent les factures des importations, qui ont souvent déjà été mises à rude épreuve par le prix élevé de l'énergie. Un certain nombre des économies les plus pauvres tombent dans cette catégorie et sont largement dépendantes de l'aide alimentaire pour subvenir à leurs besoins. Mais le volume global de ces aides stagne depuis les deux dernières décennies et, ce qui est pire, la quantité d'aides apportée tend à baisser avec l’augmentation des prix, étant donné qu'une grande part de ces aides correspond à une somme annuelle fixe. »

Il indique que ceux qui courent le plus grand risque sont les pauvres des zones urbaines. Alors que dans beaucoup de pays d'Afrique sub-saharienne, une grande partie de la population assure sa propre subsistance en cultivant la terre, la tendance chez les pauvres est de quitter la terre et d'aller vers les centres urbains en expansion.

La tendance à se tourner vers les cultures pour les biocarburants a un impact en Afrique. Le Ghana, le Bénin, l'Éthiopie, l'Ouganda, la Tanzanie, la Zambie et l'Afrique du Sud ont tous des projets pour produire des cultures à biocarburants.

Un rapport publié dans l'Indépendant, le 16 février, expliquait qu'une réunion du Réseau africain pour la biodiversité s'était tenue en Afrique du Sud pour débattre de la production de biocarburants. L'article cite un environnementaliste nigérian respecté, Nnimmo Bassey, qui a déclaré : « L'Afrique est un continent largement ouvert et l'industrie énergétique veut en profiter... C'est un retour aux plantations coloniales. »

L'article poursuit : « Des savanes de l'Afrique de l'Ouest aux forêts tropicales du Congo, les plaines de Tanzanie et les zones sauvages Éthiopie, les gouvernements accordent d'immenses portions de terre aux compagnies privées pour convertir la biomasse cultivée sur de grandes plantations en carburants liquides pour les marchés d'exportation. Les dirigeants africains comme le sénégalais Aboulaye Wade prédisent une "révolution verte" et lorgnent avec espoir vers des exportations lucratives. »

Le changement climatique affectera aussi la production agricole en Afrique. Un rapport récent de l'Université de Stanford prédit une baisse de près d'un tiers de la culture de base qu'est le maïs, en conséquence du changement climatique, pendant les vingt années à venir.

Une autre étude menée par le Centre pour les politiques environnementales et économiques en Afrique (CEEPA), qui est installée en Afrique du Sud, affirme que l'Afrique perdra environ 4 pour cent de ses terres cultivables au cours des 30 prochaines années, et qu'elle en aura perdu environ 18 pour cent à la fin du siècle.

L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé qu'elle allait réduire la quantité d’aide alimentaire qu'elle fournit. Elle justifie cette décision par la récente augmentation marquée du prix des marchandises, qui l'ont laissée avec un déficit budgétaire de 120 millions de dollars.

Amy Barry, une porte-parole d'Oxfam [confédération d'associations de lutte contre la pauvreté] sur le commerce, a déclaré dans l'Observer du 2 mars : « De plus en plus de gens vont devoir faire face à des pénuries de nourriture à l’avenir... Étant donné ce qui se passe à cause de la hausse des prix de la nourriture, nous devons réfléchir aux effets que cela aura sur les gens [dans les pays en voie de développement] qui dépensent jusqu'à 80 pour cent de leurs revenus en nourriture. »

L'impact de la crise économique du système capitaliste aura un effet dévastateur sur les vies de certains des habitants les plus pauvres de la planète.

Article original en anglais, WSWS, paru le 29 mars 2008.

Copyright WSWS.

Articles de Barry Mason publiés par Mondialisation.ca

[Mike1]

Quelques news sur la faim ds le monde….. Elles illustrent trés bien ce qui est exposé avant.
Manifestations contre la vie chère violemment réprimées en Côte d’Ivoire et au Sénégal
2 avril 2008
A Dakar et Abidjan la police a violemment réprimé ………………………………….. « une bombe qui pourrait exploser à tout moment ».
Nigeria : Des enfants mendiants affamés à l’assaut des villes du nord
20 mars 2008
La flambée des prix des denrées alimentaires a contraint les familles villageoises du nord du Nigeria à envoyer leurs enfants affamés - dont certains n’ont pas plus de quatre ans - mendier leur pitance ……..
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Fin d'un empire

[marektysis]

Chers Mike1 , Vic et les autres,

Cela arrache, cela dégoûte, cela révolte. Et surtout, tout cela était prédictible. Des cultures pour nourrir les 4 x4 etc.. pour que le citadin larbin puisse servir le moloch qui le rend esclave tout EN TUANT DES CENTAINES DE MILLIERS D ETRES INCONNUS SUR LA TERRE, SI PAS DES MILLIONS. a NOTRE ECHELLE DU XXI° SIECLE cela sera des millions de gens qui vont perdre la VIE PAR LA FAIM.

ce scandale MERITERAIT LA PLUS GRANDE REVOLTE DES GENS CIVILISES QUI SOIT EN FONCTION DE NOTRE ' EVOLUTION'.

Mais il faut croire que ces gens si instruits, si sensible ( surtout aux titres des magazines people et 'royals') s'en tapent le cul complètement.Rien à cirer, bof, allez dix euros à telle organisation charitable, au mieux, comme dans le temps on donnait à la sortie des églises....

Je vais vous le dire, notre époque gorgée de sang des théâtres nouveaux de Rome, donne plus facilement à des héros du téléthon qu'aux non publicisés des tréfonds de la terre. Planète de souffrance ignorée, cachée honteusement. Rien n'a changé depuis l'époque de la conquête des Indes pour concurrencer les commercants indiens par les filatures de Manchester et condamner des millions de parias indous à la mort, sauf que des peuples soi disant démocratiques COLLABORENT A LEUR MORT,
préférant leur chariot de fer aux souffrances de la Terre.

Nous sommes dans des temps où les gouvernants 'démocratiques ' associent leurs électeurs à leur politique de mort.Et la paresse, la vacuité intellectuelle et humaine de ces nouveaux célébrants collabore à Phobos et Deïmos. peur du terrorisme et terreur contre le terrorisme encouragé par leur propre tendance à vouer les autres peuples à la mort, tout en luttant contre le 'racisme', etc... attitude digne des éclairés de la servitude de leur bonne étrangère de préférence. Bref au raz des pâquerettes, et digne de l'aborigène qui s'étonne que son boomerang lui revienne dans la tronche.

Pour le reste, comme démontré dans l'article sur le pétrole russe, l'Europe n'a pas intérêt à réveiller l'ours qui pourrait réellement se fâcher et couper le pétrole et le gaz durant quelques mois, histoire de voir comment Washington fournirait l'europe en pétrole....

De plus, le lâchage de la môme Merkel par le malotru Sarko, PERMET A L EUROPE DE REJOINDRE LA POLITIQUE D ALLIANCE GERMANO RUSSE ENTAMEE AU DEBUT DES ANNEES 1920.l' aLLEMAGNE N' aURA CERTAINEMENT PAS DE COMPLEXE A SUIVRE LA POLITIQUE DE SCHROEDER ALORS QUE LE FAQUIN FRANCAIS L A LAISSEE TOMBER

Cette politique a été stabilisatrice alors que la folle chevauchée de Sarko vers Washington via 'l 'entente cordiale' US et Anglaise est annonciatrice de catastrophes pour la France surtout, MAIS DE SON GRE.

Quelle ne vienne surtout pas se plaindre après alors que j'annonçais en 2003 les futures implications des Français laissés au libre vent des forces anglo saxonnes et que je devinais que cette politique vous taperait un casque sur la tête et un havresac au dos.

La France s'épuisera dans le Haut Karabakh, et autres contrées hostiles du temps des Romains.La France n'en pourra plus.

Bonne soirée et merci à vous pour vos sentiments humains.Cela rassure.
Marek

[samuel]

[marektysis]

BILDERBERG 2007

QUAND L EMPIRE CRAQUE DE TOUTES PARTS

S’il y a une caractéristique de la crise financière américaine qui ne semble pas avoir été aperçue par les meilleurs des commentateurs que nous lisons dans la presse quotidienne,c’est bien celle dont je vais parler aujourd’hui.

Depuis les baisses que subit le dollar américain depuis plus d’un an, et son récent emballement depuis ces derniers six mois, on a parlé régulièrement de la difficulté d’être sur le territoire européen et de vendre en euros dans la zone dollar. En effet la baisse du dollar favorise les ventes de la zone dollar vers la zone euros, et pas l’inverse.

Il existe deux types de pays dans la zone dollar : les USA et les pays ayant adopté le dollar comme monnaie nationale. Le coût de la vie, les loyers, les transports, l’énergie,sont payés en dollars américains. Tout affaiblissement du dollar ne se traduit pas visiblement dans la vie de tous les jours, sauf sous forme d’inflation si ce pays achète énormément de marchandises à l’étranger de la zone euro,ou côté en Yuan chinois ( nous allons revenir sur le Yuan).D’un autre côté, il existe des pays ayant une monnaie nationale qui n’est pas le dollar.

Dans ces pays,les entreprises nationales facturent en dollars, et change de ces dollars pour payer leur personnel, leurs factures de nettoyage ,de transport, d’énergie, de téléphone, en monnaie locale. Ainsi de la Chine, de nombreux états asiatiques, l’Arabie Saoudite, Israël, de nombreux états sud-américains, etc.. etc..

Donc, tous ces états reçoivent des dollars en paiement de leurs factures. Une partie de ces pays voit leurs usines, bureaux revendre une partie de ces dollars contre la monnaie locale.

Un des effets pervers de la chute de la devise américaine, est que sa récente brutalité dans son dévissement, a suscité par l’effet inverse la hausse de ces monnaies nationales contre le dollar.
Depuis le début de l’année, Israël connaît une hausse de 11.80 % du Sheckel contre le dollar.
Ce n’est pas le seul cas. De ce fait, les marges des entreprises et usines du territoire israélien sont rognées de ce taux, et de ce fait, de nombreuses entreprises licencient. Il en est de même dans tous les territoires de la zone dollar, y compris la Chine. Si on peut tirer une conclusion de cet état de choses, on constate directement que la baisse du dollar américain nuit à l’économie des pays de la zone dollar.Avec un Yuan qui grimpe, le charme est rompu. C’est-à-dire que la Chine va commencer à connaître des difficultés d’exportations vers les États-Unis. D’un autre coté, les USA importeront moins de marchandises chinoises.

Il est évident que le facteur en cause a été la baisse soudaine et rapide du dollar américain.
Si nous nous mettons à la place de l’exportateur de ces pays de la zone dollar, pour éviter de tels les incidents dans la vie économique au jour le jour, il serait tentant de facturer en euros.

Et de fait, les exemples nombreux nous montrent effectivement cela se passe de cette façon.
Une hirondelle ne fait pas le printemps.Ces choses se passent de manière régulière, s’étendent, puis entrent dans les moeurs, à condition que le dollar reste très bas durant très longtemps. Or, il est prévisible que la situation actuelle du dollar reste la même durant six mois minimums jusque 2 ans maximum.

Il faut toutefois, tenir compte, que chaque fois qu’un industriel facture et reçoit des euros, c’est une quantité équivalente de dollars qui ne sont pas utilisés.
Nous pouvons donc de manière invisible, voir jour après jour, l’Empire américain se vider de son sang financier qui est également le sang du pouvoir impérialistes des USA.Il n’est même pas impossible, si les conditions actuelles prévalent un certain temps, voir des pays de la zone dollar la quitter en adoptant l’Euro comme devise de travail. On peut imaginer que ce processus en cours ne peut qu’affaiblir un peu plus le dollar, tout en prolongeant la crise, favorisant ainsi la préséance de la monnaie européenne sur l’économie du monde.
Le dollar baissant, on peut prévoir des avantages concurrentiels de la part des USA, et permettrait à son économie de tourner beaucoup mieux qu’actuellement. Mais l’assise extérieure du pouvoir américain serait compromis et gênerait l’exercice de son pouvoir impérialiste.
Nous pourrions nous,européens, nous féliciter de nous en tirer à bon compte, et même de voir le pouvoir de notre continent sur l’économie du monde s’ accroître.
Mais cela, ne nous sera d’aucun secours si nous continuons à plier devant les ukazes de Washington.

Je pensais, en écrivant ce bref article, vous informer de ce qui se passe réellement sur notre planète.

Marek Tysis

[Mike1]

Marek ,

Ton analyse est un des éléments en jeu pour le moment mais l’ensemble de la dynamique est plus complexe.

Le dollar aurait déjà du être fortement dévalué par rapport aux autres monnaies depuis au moins deux ans. Le déficit de la balance US, le pompage de plus des ¾ de l’épargne mondiale, l’accroissement du M3 qui n’est plus publié par la FED depuis début 2006, La politique de Bush qui semble figée vers un seul modèle : dettes, guerres, création de monnaie n’apporte rien de crédible à l’idée d’un renversement de tendance.

Après l’effondrement des dot com et ensuite des bourses , la reprise fut totalement pilotée par la création de dettes à taux bas comme jamais auparavant. On peut remarquer que la bulle des dot com a été elle m^me conditionnée par un essai de rattrapage d’une crise plus ancienne.

Le capitalisme américain semble engagé dans une course en avant où il doit chaque fois forcer la logique et les limites du système.

Revenons à notre dollar. En 2003 (je n’ai plus l’année exacte) la BC nipponne rachetait à la demande de Greenspan 230 milliard de $ des comptes des compagnies Japonaises. (Elle augmenta d’autant sa masse monétaire en Yen) La France a vendu de l’or pour soutenir ce $ Toutes les BC du monde ont accumulé d’énormes réserves en $ en partie contrainte par le fait que leur gros clients payaient en $ et également pour soutenir les cours.

On a vu des pays fortement critiqués et parfois envahis par ce qu’ils ne voulaient plus utiliser le $. Là ou les alliances ne marchent plus, se sont les soldats de l’empire qui interviennent.

Depuis déjà qq années la situation du $, si elle était transposée à une autre monnaie, aurait abouti à une faillite totale mais bp de pays ont pris l’option de garder la patate chaude au risque de provoquer une catastrophe bien pire.

Cette dévaluation chronique pose problème à tt le monde excepté aux USA qui voient leur dettes fondre comme neige. Cerise sur le cake, tout ceci à engendré une grosse inflation sur les MP et m^me si les usa les payent les chères, la demande en $ ds le monde augmente d’autant.

Pour l’Euro, impossible pour lui de servir de roue de secours, il ne dispose pas d’assez de volume Je n’ai pas de chiffre si ce n’est que le billet vert représente 65% (env) de la monnaie ds le monde, l’euro est un nain à côté).

Enfin rien ne garanti qu’en cas de report massif sur l’euro, la BC européenne n’engrange pas l’équivalent de $ en réserve afin de permettre l’augmentation de son M3.

En résumé, ce qui nous échappe est que l’empire gère sa monnaie (et l’impose) comme elle gère le reste : en prédateur pour le reste de la planète.

Le comble c’est que lorsque viendra l’heure de faire les comptes, et de mesurer les énormes moins values de nos BC assissent sur de la fausse vrai monnaie, nous devrons encore composer avec eux pour sauver ce qui peut l’être et évidemment ils voudront garder le contrôle sur la nouvelle référence qui nous servira pour nos échanges internationaux.
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Fin d'un empire

[marektysis]

Cher Mike1,

Merci pour ta réponse. Il est évident que je ne parlais que d'un cas particulier de la crise d'ensemble. Mais ce cas particulier est tel que les états 'clients' du USD ont le choix: faire travailler leurs entreprises avec des marges diminuées ou exporter contre de l' Euro pour sauvegarder leurs marges. Inutile de dire que dans le cas d'export vers l' Europe, c'est ce qui va se passer, sous condition d'une prolongation de cet état de fait, ce qui semble assuré. Imaginons maintenant le cas d'export vers un autre état de la zone USD. Est il besoin de dire que l'exportateur en USD va facturer vers cet état en augmentant ses prix du différenciel de vie chère, dans le cas d'Israël, une hausse de 11.80% de sa facturation pour garder les marges. Dans l' état acheteur ( imaginons celui-ci ayant une monnaie nationale ayant été appréciée de 5% par exemple contre le USD), et bien dans ce cas, l'importation de ce pays 'B' va contribuer à créer de l'infation ( de la vie 'chère') et donc contribuer à voir ce pays B facturer en USD, mais plus cher. A moins qu'on facture en Euro...

En ce qui concerne l'expansion de la masse monétaire 'M3'.
Les réglements en Euro seront fait de toute façon dans les 'livres' (en réalité de nos jours, il s'agit de comptes informatiques) de banques européenes, où le compte du banquier de la zone US se verra créditer en Euro. Il s'agit de comptes de banques européenes et non de la BCE.
La banque européene voit donc ses avoirs en euro ( actifs) augmenter, et ses possibilités de créer du crédit de même.Ou d'absorber des pertes liées aux subprimes. Vous voyez où je veux en venir? Cette situation ne résoud en rien la situation des banques US comme je vous l'ai dit hier et donc permet à la maison Rotshschild et ses affiliés de chiper le trésor de Troie et de Venise....

Comme il ya de la place dans les livres des banquiers, il n'y a pas de bouleversement financier en Europe sauf une sauvegarde des banques européenes plus facile. En Europe, la BCE a prêté énormément d'argent aux banquiers en quasi état de manque de liquidités.Le phénomène dont je parle peut à présent sauver ces banques européennes.

Je te remercie de commenter

Marek

[Mike1]

Marek

Merci pour le développement , je n’avais pas saisi le bonus de trésorerie des banques européennes avec ce renversement de tendance.

Pour les entreprises, on a déjà vu précédemment des contractions de marges afin de compenser le change, mais aussi des délocalisations (comme l’annonce EADS pour son dernier gros contrat au stades). En Europe ils vont chercher plus de sous traitants ds la zone $ ou se délocaliser ou encore, fermer boutique.

Même exporter en Russie devient difficile, si un Taiwanais fabrique la m^me chose, c’est lui qui emportera le marché. (Je connais un fabriquant liégeois ds le cas ).

Rem : Le m3 reprend la masse d’une monnaie avec un total très large et c’est pq cet indice sert normalement de référence pour évaluer l’accroissement de celle–ci.

Pour ce qui est des prédateurs qui vont se servir, le cas de Bear Stearns est significatif. Ils ont essayé de l’acheter pour 2. $ par action sur un week end, cela ne couvrait même pas la valeur de l’immeuble à NY Manque de pot dans la précipitation, les actes n’ont pas été rédigés correctement et ils doivent faire face à une offre concurrente à 10 $.

Le plus surréaliste est que JP Morgan finance une grosse partie de ce coup de maître avec l’argent de la FED.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=468738 (Pt article qui résume les faits)

Comme certains le prédisent, nous allons vers une mutualisation de la faillite des banques car à la prochaine étape de l’effondrement ce sont d’autres types de réserves financières qui ouvriront leur bourse (Fonds de pensions ?) Il est certain que la trésorerie de la FED commence à s’essouffler.

Comme les USA ne peuvent pas entendre le mot « nationalisation », ce sont des intérêts privés qui tireront les marrons du feux avec l’aide d’argent public. Comme vient de le faire JP Morgan en mode « coup fourré ».

La partie de monopoly touche à sa fin, les premiers perdants vendent leurs hôtels pour une bouchée de pain …..

Ce qui fait la différence dans cette crise c’est qu’elle est mondialisée avec d’une part les créances pourries dans les banques européennes, des bulles immobilières qui éclatent également en Angleterre, Irlande et Espagne (pour le moment) et surtout la crédibilité du $ qui glisse vers l’abîme.

On ne connaît pas encore les pertes causés par le débouclage massif du carry trade en Yen (Le $ a perdu 18% en 9 mois face au yen). Qq gros hedge funds doivent être au bord de l’asphyxie.

Les avis les plus optimistes admettent qu’a peine 1/3 des pertes liées aux subprimes sont actuellement déclarées.

Le contexte est vraiment « extra-ordinaire » …. En qq semaines nous pourrions nous réveiller ds un autre monde.
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Fin d'un empire

[bip bip]

Les banques centrales sont venues au secours des banques privées en leur prêtant des liquidités, ce qui revient à dire que si les banques privées ne peuvent pas rembourser elles peuvent tomber sous le contrôle des banques centrales.n'est-ce pas là un moyen de globaliser le système bancaire? qui pilote les banques centrales?

[marektysis]

En fait Bip Bip,
C'est ici qu'on voit la mauvaise information à l'oeuvre. En effet, comme
les banques se méfiaient les unes des autres (elle imaginaient
que la banque qui se voulait emprunteuse était aux abois) dès lors les banques centrales ont PRETE de l'argent. Ce n'est que dans les cas de banques au bord de la faillite que les banques centrales NATIONALES ONT DONNE DE L ARGENT ( Banque d'Angleterre dans le cas de la banque hypothécaire Nothern Rock), de la banque centrale allemande dans certains cas douteux,etc.. En aucun cas il s'agit d'une distribution gracieuse .C'est là où le vocabulaire des journalistes est limité.(ou leur entendement). Ces prêts ont été reconduits dans certains cas si le bénéficiaire ne parvenait toujour pas se voir prêter de l'argent par le marché interbancaire (Bibor/Eurobor).
Naturellement Noothern Rock va coûter cher aux contribuables anglais ( et non européens).

Voilà, je tenais à remettre les pendules à l'heure sur ce sujet.
Marek

SVP, commentez !

[Mike1]

Marek

Pt précision pour Northern Rock :

Devant la faillite inévitable de cette banque, la BC britannique à prêté en urgence 25 milliard de livres (à court terme) , plus de 36 milliards d’euros (ce qui est très loin d’être une petite somme !!!).

Les repreneurs pouvait acheter la société pour une bouchée de pain, mais il fallait garantir le remboursement et les échéances de « la patate chaude ». Personne n'en a voulu.

Le gvt a rapidement pris la décision de nationaliser Northern, ce qui mutualise auprès des britanniques le risque de défaut de paiement des 25 milliards de livres.

Que se passera-t-il si d’autres banques de cette importance passent à la trappe ?

J’ai visionné une vidéo d’A2 avec les commentaires du directeur de BNP Paribas Il prétant que c’était une petite banque anglaise….. Tout est bon pour désinformer le pt peuple…. Et évidemment le journaliste en face qui laisse passer….

Je pense que le coup du « trader fou » à la soc. générale a été mis en scène pour faire tampon sur une réaction à la Northern Rock où tous les clients sont allés faire la file et ont coulé la trésorerie.

Ce qui est paradoxal dans ce qui arrive aux banques, c’est que celles-ci réclament depuis toujours de la dérégulation et de l’indépendance mais lorsque leurs excès spéculatifs tournent mal, c’est l’état qui doit intervenir.

Pourtant aucun politique ne parle sérieusement de réformes en profondeur du système. Ils ont le doigt sur la couture et s’exécutent au profit des grands patrons de la finance.

Le pouvoir de l’argent semble bien avoir pris le contrôle de l’avenir de nos sociétés « démocratiques »
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Fin d'un empire