Bilderberg.org

[leila]

Bonsoir,

Un nouveau livre sur le groupe Bilderberg (et la commission Trilatérale) va paraître en mars prochain d'après ce que j'ai pu voir. J'ai découvert çà sur http://www.laltiplano.com/rencontresausommet-p-36.html

Vous en pensez quoi?

Cela a l'air pas mal quand même.

++
Leila

[marektysis]

Leila,

A lire la fiche du livre, je signale que l'auteur reste camouflé derrière un nom anonyme. Si ces rencontres sont si bégnines, on en voit pas la raison.D'autre part, et tout le monde le sait, je n'ai jamais dit que derrière tout cela il y avait des Templiers, des Maçons....ma théorie du complot est ETAYEE semaine après SEMAINE DE LIENS TRES SERRES. Il est clair AQU IL Y A COMPLOT ET COMPROMISSIONS MULTIPLES. Il est évident que si l'auteur a interrrogé des participants occasionnels, on ne parle que de topics économiques en surface. De nouveau j'ai l'impression qu'on agit par la bande pour dégonfler L ENORMITE de ce qui se prouve ici.
Leila , avez vous entendu parler d'une traduction française du livre d' Estulin 'Los secretos del club Bilderberg'?Celui là a déclenché une vague d' histérie en Belgique, on se demande bien pourquoi.

Je vais me procurer le livre dont tu parles, pour lui faire un sort...

Marek

[leila]

Bonsoir,

Je ne te saisis pas. J'ai lu également la fiche, et même s'il met d'abord en avant (et je trouve çà bien) qu'il ne faut pas tomber dans les divagations habituelles, il insiste bien sur le rôle important que peuvent avoir ces groupes, les intérêts des puissants etc. Bon, on pourra en discuter plus précisément quand on l'aura entre les mains!

Leila

[Maximus]

Pour Estulin, son reportage sur la réunion de 2005 a semble t-il été traduit entièrement: http://www.editions-delacroix.com/librairie/index.html?p536.html

Dans la lettre d'information d'Emmannuel Ratier du 15 au 31 janvier 2002, on peut lire : "Le Mondialisme contre nos libertés est la
remise à jour des fameux dossiers qu’avait consa-
cré, en 1993-1994, Pierre de Villemarest aux
principales organisations mondialistes. Il s’agit
là de l’unique synthèse en français consacré au
Groupe de Bilderberg, à la Commission trilaté-
rale, etc. Indispensable."
http://www.faits-et-documents.com/archives/124.pdf
Dispo seulement à la BNF.

Pierre de Villemarest en 2003 "Faits et chroniques interdits au public : Tome 1" et "Faits et chroniques interdits au public : "Tome 2, Les secrets de Bilderberg" en 2004.

Il y aurait aussi le "Dictionnaire de la politique française (tomeIII) et "Le Gouvernement invisible" d'Henri Coston.
Et Jacques Bordiot dans "Une main cachée dirige".
Et "Le Livre jaune (Tome V).

Tout ces auteurs, Estulin je ne sais pas, sont de droites et d'extrêmes droites.

Coté gauche il y a "Tous Pouvoirs confondus" de Geoffrey Geuens.

[marektysis]

Cher MAximus,

En fait, le phénomène est vu de gauche comme de droite de manière menaçante, ce qui est effectivement le cas. En fait, les 'Elites' cherchent à répandre le brouillard de sorte qu'on ne voie pas la puissance effective à l'oeuvre, ce qui n'empêche pas celle ci d'exister. C'est cela le côté cirque de Bilderberg et autres..ils dirigent et nos politiciens rassurent..." Meuuh non!" et le troupeau est rassuré.
Je ne peux commander tous les livres d'autant plus que j'ai besoin de commander de nouvelles monographies ($$$) pour faire mon boulot de manière efficace. Je vais voir avec le livre d' Altiplano, je dois encore lire le livre dédicacé personnellement de Estulin en espagnol, mais je ne me fais aucune illusion. En règle générale on étouffe ou on exagère.Entre les deux je sens que cela coule bien.C'est ma version de Bilderberg.Rien ne dit que cela soit la vraie.Mais c'est celle qui colle aux faits, jusqu'à présent.
Bien entendu je n'ai aucun à priori contre les livres, mais ne serai pas dupe d'une 'commande' rédigée par un nègre d'édition.($$$$$)
Quand on voit le trésor de financement pour étouffer ce genre d'ouvrage, on ne peut être surpris du pouvoir de l' étouffement et du mensonge, ce qui me permet d'être encore plus acides envers ces 'éminents' personnages...

[Maximus]

[leila]

en faisant une petite recherche il y a quelques jours pour savoir si on avait parlé du bouquin en question (je souhaitais un peu me replonger sur ces sujets...), eh bien c'est le cas. chacun pourra s'en faire son idée comme ça. en tout cas personnellement, je l'ai lu, et même si je ne suis pas experte comme vous en la matière, j'ai trouvé ça très bien!

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/REYMOND/15160
http://www.alternatives-economiques.fr/lectures/L260/NL260_031.html

et une revue de presse complète sur la page dont je vous avais déjà parlé (elle n'y était pas à l'époque) : http://www.laltiplano.com/rencontresausommet-p-36.html

maintenant chacun pourra s'en faire une idée plus précise!

bises

[bip bip]

A lire également le livre de Jacques Attali: "Une brève histoire de l'avenir"
et le rapport sur la mondialisation qu'Hubert Védrine à remis au Président de la République ,il est en ligne sur le site de la Présidence.
Ce livre et ce rapport méritent une discussion sans passion et réaliste de la part du peuple sinon ,nous donnerons raison aux élites qui prétendent que nous ne sommes pas capables de participer à la gouvernance et de ce fait que la démocratie est un leurre.
Faisons au moins fonctionner l'instinct de conservation.

[bip bip]

JEAN-MARC VITTORI
Le FMI, pompier pyromane
[ 07/09/07 ] - Voir les commentaires publiés (6)








Attention, fauteuil piégé ! Dominique Strauss-Kahn devrait se méfier. Tout comme le Tchèque Josef Tosovsky, l'autre prétendant à la direction générale du Fonds monétaire international. Car le FMI n'est pas seulement l'une des institutions malades de la malgouvernance planétaire. C'est aussi, ô paradoxe, l'un des auteurs des plus grands déséquilibres financiers de l'histoire financière mondiale. Son prochain pilote constituera, le jour où viendra la prochaine crise, un parfait bouc émissaire.

Le FMI a bien des défis à relever. Un défi de gouvernance : quand il a été créé en 1945, l'Inde et la Chine avaient une économie de la taille d'un petit pois. Aujourd'hui, l'une tient plutôt du melon et l'autre de la pastèque, mais leur poids politique dans le compotier du Fonds n'a pas changé d'un gramme. Un défi d'existence : alors que sa mission avait peu à peu été recentrée sur l'aide aux pays souffrant de déséquilibres courants, l'encours de ses prêts à ces pays a chuté des trois quarts en trois ans. Et surtout un défi de confiance : le FMI ne s'est pas remis de la crise asiatique, qui a emporté une demi-douzaine de nations dans la tourmente il y a une décennie. Retour sur un désastre.

Bangkok, le 2 juillet 1997. Le Premier ministre thaïlandais Chavalit Yongchaiyudh décide de laisser flotter la monnaie nationale, le baht, qui était relié par un taux fixe au dollar depuis plus d'une décennie. Dans un pays en déficit commercial, en proie à une spéculation financière effrénée alimentée par des capitaux étrangers, la devise perd la moitié de sa valeur en six mois. Le 11 août, le FMI propose un plan de sauvetage de 16 milliards de dollars, qu'il complète de 4 milliards dix jours plus tard. En échange, il impose ses cuillerées d'huile de foie de morue : fermeture de banques, hausse des taux d'intérêt, rigueur budgétaire. La production, qui avait progressé de 10 % l'an au cours de la décennie écoulée, recule de 2 % en 1997 et de plus de 10 % en 1998. La crise gagne successivement les Philippines, la Corée du Sud, l'Indonésie. Le FMI y applique le même traitement, provoquant les mêmes effets.

Davos, le 30 janvier 1998. Au Forum économique mondial, Jeffrey Sachs, professeur d'économie à Harvard, déroule la crise asiatique à sa manière devant une trentaine de spectateurs médusés. Graphiques à l'appui, il montre une réalité terrible : la monnaie de chacun des pays touchés par la crise s'effondre après l'arrivée du FMI, pas avant. Partout, la fermeture des banques imposée par le fonds provoque la panique des épargnants. Les marchés s'effondrent dans la foulée. « Quand on manie de la dynamite, mieux vaut le faire prudemment », explique l'expert.

Dans les capitales des pays frappés comme dans celles des pays épargnés, les experts passent des mois et des mois à analyser les ressorts de la crise. Deux idées se dégagent. D'abord sur la gestion de la crise, que le FMI n'a pas menée au mieux. Un argument fait mouche : quand les Etats-Unis ont affronté des débâcles financières, au début des années 1990 puis au début des années 2000, ils ont fait exactement l'inverse de ce que préconisait le Fonds - soutien aux banques, baisse des taux d'intérêt, hausse du déficit budgétaire ! Ensuite sur l'origine de la crise : certaines causes viennent directement... de recommandations du FMI. C'est notamment le cas de l'ouverture des marchés financiers, facilitant un afflux de capitaux à court terme que les pays touchés n'avaient plus les moyens de maîtriser. A l'inverse, la Chine, pays de la région qui a le mieux résisté à la crise, est aussi celui qui s'était le plus opposé aux mesures de libéralisation prônées par le Fonds. Et la Malaisie, frappée par la tornade financière, s'en est sortie plus vite que les autres victimes en refusant la main tendue du FMI. Elle a préféré des mesures hétérodoxes comme le contrôle des mouvements de capitaux.

Les économistes n'ont pas fini de s'empailler sur le scénario de la crise et de décortiquer le jeu des uns et des autres - banquiers occidentaux aux intérêts préservés par les mesures du FMI, milliardaires asiatiques spéculant contre leur pays, fonctionnaires corrompus, emprunteurs sans garanties, etc. Les gouvernants des pays émergents, eux, n'ont pas attendu la fin de leurs débats. Ils en ont tiré une conclusion simple et facile à vendre à leurs opinions publiques : TSF. Tout sauf le Fonds ! Or le moyen le plus évident d'éviter le FMI, c'est de ne pas avoir besoin de ses services. D'où des tentatives de coordination entre pays d'Asie. D'où, surtout, une volonté acharnée d'accumuler des excédents commerciaux colossaux pour constituer un trésor de guerre. Voilà pourquoi tous les pays de la région ont mené des stratégies délibérées d'accumulation de réserves de change qui leur servent d'assurance pour se préserver du risque FMI. Ils ont réussi au-delà de toute espérance : plus de 1.300 milliards de dollars pour la Chine (1.000 dollars par habitant !), plus de 250 milliards pour la Corée du Sud et Taiwan, 100 milliards en Malaisie, 70 milliards en Thaïlande, etc. Même réaction en Amérique latine, où l'Argentine a connu une crise terrible en 2001-2002 après avoir été longtemps considérée comme le « bon élève » du FMI. Buenos Aires et Brasilia ont remboursé leurs emprunts au FMI dès qu'ils l'ont pu. Depuis, ils engrangent eux aussi des excédents. Comme le souligne le dernier rapport de la Cnuced, la plupart des pays émergents ont aujourd'hui des comptes courants excédentaires.

La planète entière ne pouvant pas être en excédent commercial, la montagne des surplus en Asie puis en Amérique du Sud correspond à un gouffre : le déficit abyssal des Etats-Unis. Les Américains avaient certes commencé à dépenser davantage qu'ils ne gagnent avant la crise asiatique. Mais la réaction anti-FMI qui a suivi ladite crise leur a donné les moyens de creuser le précipice beaucoup plus profondément. Autrement dit, le FMI a joué un rôle central dans les plus grands déséquilibres financiers jamais connus dans le monde... alors qu'il « a pour responsabilité d'assurer la stabilité du système financier international », selon l'article premier de ses statuts. Celui qui s'assiéra bientôt dans le siège du directeur général du FMI prendra la tête d'un hôpital qui n'a presque plus de clients et dont les apprentis sorciers ont diffusé un virus terrible dans la population. Espérons qu'il en aura conscience.

JEAN-MARC VITTORI est éditorialiste aux « Echos ».

http://www.lesechos.fr/info/inter/4619366.htm

[Maximus]

[pop-corn]

il y a beaucoup de chance que sa premiere source avant d'écrire son livre a été ONCT , grace à l'animateur de ce forum bilderberg

[Maximus]

[marektysis]

A part cela, depuis combien de temps Quingley avait fait paraîtres es ouvrages sur les dessous des sociétés issues de la 'Table Mountain' devenue ensuite la 'Round Table'? Des dizaines et des dizaines d'années pour se voir à présent révéler que l' élite internationale dessine le futur du monde en cachette. Conspiracy theory, five points !


Marek Tysis

[pop-corn]