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BILDERBERG 2008
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marektysis
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PostPosted: Sat Jul 26, 2008 8:27 pm    Post subject: Reply with quote

VIVE LA REVOLUTION
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Voici une des preuves de l'emprisonnement de faux responsables des meurtres du 11 septembre 2001 et des 'terroristes" du WTC et de l' Afghanistan. Enfermement des coupables.Lisez et comprenez:

Voltaire, édition internationale Focus

Six ans et demi à Guantánamo
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Sami El Haj, journaliste d’Al-Jazira, témoigne
par Silvia Cattori*

Sami El-Haj, journaliste soudanais de la chaîne Al-Jazira, a été libéré après six ans et demi de détention à Guantánamo Bay. Silvia Cattori l’a rencontré lors de son passage à Genève où il est venu saisir les organes des droits de l’homme des Nations Unies. Elle ne s’est pas contentée de retranscrire ses propos car elle n’est pas sortie indemne de cet entretien. Elle les a donc accompagnés de ses commentaires. Au demeurant, personne ne peut rester insensible à ce qui n’est pas seulement une histoire individuelle, mais un témoignage vécu sur le système de terreur des États-unis.
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Droit, grand, impressionnant, dégageant le sentiment d’une intense intériorité, Sami El Haj, s’avance en claudiquant, appuyé sur une canne. Ni rires ni sourires n’animent plus le fin visage de cet homme, usé avant l’âge. Une profonde tristesse l’habite. Il avait 32 ans quand, en décembre 2001, sa vie, comme celle de dizaines de milliers d’autres personnes de confession musulmane, a basculé dans l’horreur.

Il a énormément souffert. Affaibli par une grève de la faim qui a duré 438 jours, libéré le 1er mai 2008, il vous accueille avec attention, avec douceur. Il vous parle, sans insister, d’un univers dont l’horreur vous dépasse, vous tétanise, vous suffoque.

C’est le premier rescapé des camps, construits par l’administration Bush sur la base navale de Guantánamo Bay, à être autorisé à voyager.

« Je suis venu à Genève, dans la ville de l’ONU et des libertés, [1] pour demander que l’on fasse respecter le droit, exiger la fermeture du camp de Guantanamo et des prisons secrètes, et en finir avec cette situation illégale » dit-il calmement. Le mot est lâché. Tout est « illégal » ; tout est faux, manipulé, absurde, kafkaïen, dans cette guerre, dirigée essentiellement contre des gens de religion musulmane.

Nous savons, aujourd’hui, bien des choses ; notamment, que nombre d’attentats que l’on a attribués aux musulmans depuis 1996, ont été financés et manipulés par les agents secrets du MI 6, de la CIA, du Mossad. Ce sont des témoins courageux, comme l’ancien ministre allemand Andreas Von Bülow [2], qui ont notamment découvert et dénoncé ce genre d’activités criminelles, pratiquées par les grandes puissances. Hormis dans les nouveaux médias, quel journaliste nous a jamais parlé des révélations faites par ce grand monsieur qu’est Andreas Von Bülow ?

À Guantanamo, soutenu par sa passion de la justice, par sa conviction que tout journaliste a pour mission de témoigner de ce qu’il voit, Sami El Haj a eu la force psychique de tenir, de résister aux pires abus, mettant ses propres souffrances de côté. Il a connu des sentiments de grande douleur mais il a su, aux pires moments, garder l’espoir qu’il sortirait de là vivant. Et, de se dire qu’il devait tout observer, qu’il pourrait demain témoigner, cela l’a aidé à supporter l’indicible.

C’est, du reste, par le regard du journaliste observant avec recul cet univers effrayant, voulu par M. Bush, et qui aurait pu être sa tombe, que Sami El Haj a pu survivre et garder sa raison. D’autres, qui ont eu moins de chance que lui, sont morts ou sont devenus déments ; donc incapables de transmettre leur témoignage.

Sans crayon ni papier, Sami El Haj s’est efforcé de tout mémoriser pour continuer, même en cage, son travail de « journaliste d’Al-Jazira en reportage », comme il dit.

Il est, aujourd’hui, habité par l’idée d’attirer l’attention du monde sur ces dizaines de milliers de prisonniers qui continuent, dans les geôles de Guantanamo, Bagram, Kandahar, à subir un traitement inhumain. Il répond inlassablement, et avec gentillesse, à tous les journalistes qui l’interrogent, en espérant que sa parole pourra faire entendre la voix de ceux qui n’en ont plus.

Son compte rendu est essentiel. A l’instar de tous les autres captifs, abusivement qualifiés, comme lui de « terroristes », Sami El Haj n’a jamais été jugé et il n’a jamais su de quoi on l’accusait. Ce qui démontre que, les « terroristes islamistes », M. Bush, et les journalistes qui ont appuyé sa thèse, ont dû les fabriquer. Des êtres comme Sami El Haj n’auraient jamais pu se faire arrêter, ni rester si longtemps otages de cette barbarie, parce que musulmans, sans la complicité des gouvernements européens et de ces propagandistes islamophobes asservis à Tel Aviv et Washington qui, depuis des décennies, désinforment l’opinion et influencent les élites, sur la base de mensonges.

Silvia Cattori : Comment vous sentez-vous, quelques semaines à peine après votre libération ?

Sami El Haj : Je me sens bien, merci. Quand je vois que des gens s’engagent pour sauver des êtres humains et luttent pour la défense de leurs droits, cela me conforte. Bien sûr, à ma sortie de Guantánamo, il y a deux mois, je n’allais pas bien du tout. Mais, maintenant, je me sens mieux, en découvrant que les gens, au-dehors, luttent, et n’oublient pas l’objectif principal : obtenir la paix et la liberté pour tout le monde.

Silvia Cattori : Après ces années douloureuses, passées dans des camps, quels sont vos sentiments et vos vœux les plus chers ?

Sami El Haj : Bien évidemment, je me sens heureux d’avoir retrouvé ma liberté. J’ai retrouvé ma famille, mon épouse et mon fils. Durant six années et demie, il ne m’a pas vu, il a dû aller à l’école sans moi. Il m’a attendu et m’a dit : « Papa, tu m’as manqué si longtemps ! J’ai souffert, surtout quand je voyais mes camarades à l’école, accompagnés par leur père, qui me demandaient : Où est ton père ? Je n’avais pas de réponse à leur donner. C’est pourquoi j’ai demandé à maman de me conduire à l’école en voiture, parce que je ne voulais pas qu’ils me posent toujours cette question ».

J’ai dit à mon fils : « Maintenant, je suis en mesure de t’amener à l’école, mais tu dois comprendre que j’ai un message à apporter, une cause juste à défendre. Je veux lutter pour la cause des droits de l’homme, pour les gens que l’on a privés de leur liberté. Je ne vais pas lutter seul. Il y a des milliers de gens qui s’engagent partout où l’on porte atteinte à la dignité des humains. N’oublie pas que nous luttons pour la paix, pour défendre les droits là où ils sont bafoués, pour un meilleur avenir pour toi. Peut-être que nous y arriverons un jour et, alors, je vais pouvoir rester à tes côtés et t’amener à l’école ».

Je ne sais pas s’il a compris, parce qu’il est encore petit, mais il m’a souri. Mon épouse, elle non plus, ne souhaitait pas que je reparte. Mais, quand je lui ai rappelé dans quelle situation douloureuse se trouvent les gens enfermés à Guantánamo, qui ont eux aussi une famille, des fils, des filles, une épouse, qui leur manquent, et que, si je restais sans lutter, ces gens allaient rester enfermés plus longtemps, elle a compris que je devais continuer de voyager, d’ajouter ma voix à toutes les autres voix, pour que les détenus puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible. Elle m’a accordé son plein soutien. En m’accompagnant à l’aéroport, elle m’a dit : Je vais prier pour toi.

Silvia Cattori : Ainsi, en allant en Afghanistan pour filmer les massacres de civils, victimes de la guerre de M. Bush, vous êtes devenu, vous-même, une de ses victimes ? N’avez-vous pas peur de ce qui peut encore vous arriver ?

Sami El Haj : Pour moi, il n’y a aucun doute, je vais continuer mon travail de journaliste. Je dois continuer de porter un message de paix, quoi qu’il en soit. En ce qui me concerne, j’ai passé six années et six mois en prison, loin de ma famille ; mais, pour d’autres, cela a été bien plus terrible. J’ai perdu un ami très cher, journaliste à Al-Jazira : il est mort à Bagdad, tué lors du bombardement de l’hôtel où il se trouvait. J’ai également perdu une collègue qui travaillait avec moi à Al-Jazira, que je considère comme une sœur : morte, elle aussi, à Bagdad.

Beaucoup de gens ont perdu leur vie à cause de cette guerre. Vous devez savoir que l’administration Bush a voulu empêcher la couverture des médias libres, comme Al-Jazira, au Moyen-Orient. Les bureaux d’Al-Jazira, à Kaboul et Bagdad, ont été bombardés.

En 2001, quand j’ai laissé mon fils et mon épouse pour aller filmer la guerre déclenchée par les États-Unis contre l’Afghanistan, je pouvais m’attendre à trouver la mort dans un bombardement. J’y allais, conscient des risques. Tout journaliste sait qu’il accomplit une mission et doit être prêt à se sacrifier pour témoigner de ce qu’il se passe, par ses films et ses écrits. Et pour aider les gens à comprendre que la guerre n’apporte rien d’autre que la mort d’innocents, destruction et souffrances. C’est sur la base de cette conviction que mes collègues et moi sommes allés dans des pays en guerre.

Maintenant, après toutes ces années de captivité, je peux à nouveau faire quelque chose en faveur de la paix. Je vais m’engager dans ce sens, jusqu’à ce qu’on y arrive. Je suis sûr qu’un jour, même si ce n’est pas moi qui en récolterai les fruits, nous finirons par obtenir la paix et le respect des droits humains, ainsi que la protection des journalistes partout dans le monde. Je suis sûr que nous parviendrons à ce que les journalistes ne soient plus torturés ou blessés en faisant leur travail, en défendant les droits des gens à l’information et en montrant les abus contre les humains.

Silvia Cattori : Vous avez dit, d’entrée, que vous vous sentiez bien. Mais, après une si horrible expérience, et alors que vous avez été relâché sans la moindre excuse de la part de vos tortionnaires, comment pouvez-vous évoquer ce passé sans ressentiment ni rancune ?

Sami El Haj : Bien sûr, ce passé est extrêmement dur et ma situation personnelle est difficile. Mais quand je pense à ceux qui sont encore à Guantanamo, à qui leur famille, dont ils n’ont aucune nouvelle, manque, je me dis que ma situation, aussi difficile soit-elle, est meilleure que la leur.

Je ne puis oublier que j’ai laissé à Guantánamo des frères qui sont détruits, qui sont devenus fous. Je pense en particulier à ce médecin yéménite qui vit aujourd’hui tout nu dans sa cellule car il a perdu la raison.

Silvia Cattori : Quel genre de tortures vous faisaient-ils subir ?

Sami El Haj : Toutes sortes de tortures physiques et psychiques. Comme les détenus étaient tous musulmans, l’administration du camp les soumettait à beaucoup de vexations et d’humiliations touchant la religion. J’ai vu de mes propres yeux des soldats déchirer le Coran et le jeter dans les toilettes. Je les ai vus, durant les interrogatoires, s’asseoir sur le Coran aussi longtemps que l’on ne répondait pas aux questions posées. Ils insultaient nos familles, notre religion. Ils faisaient semblant de téléphoner à notre Dieu pour lui demander, en se moquant de nous, de venir nous sauver. L’unique imam du camp a été accusé de connivence avec les détenus et a été renvoyé, en 2005, pour avoir refusé de dire aux visiteurs que le camp respectait la liberté religieuse.

Ils nous rouaient de coups. Ils nous couvraient d’insultes racistes. Ils nous enfermaient dans des pièces froides, au-dessous de zéro, avec un seul repas froid par jour. Ils nous suspendaient par les mains. Ils nous empêchaient de dormir et, quand on s’assoupissait, ils nous frappaient sur la tête. Ils nous montraient des films illustrant des séances de tortures atroces. Ils nous montraient la photo de torturés décédés, tuméfiés, sanguinolents. Ils nous maintenaient sous la menace de nous transférer ailleurs pour nous torturer encore plus. Ils nous arrosaient d’eau froide. Ils nous forçaient à faire le salut militaire en écoutant l’hymne des États-Unis. Ils nous forçaient à porter des vêtements de femmes. Ils nous forçaient à regarder des photos érotiques. Ils nous menaçaient de viol. Ils nous mettaient nus, nous faisaient marcher comme des ânes, en nous demandant d’aller ici et là. Ils nous demandaient de nous asseoir et de nous mettre debout 500 fois de suite. Ils humiliaient les détenus en les enveloppant du drapeau états-unien et israélien ; ce qui était une manière de dire que nous étions enfermés dans le cadre d’une guerre de religion.

Quand, couvert de poux, sale, le détenu est tiré de sa cellule pour être soumis à de nouvelles séances de tortures, pour le conduire à collaborer, il finit par dire n’importe quoi et ne plus savoir qui il est.

J’ai subi plus de 200 interrogatoires sous la torture. 95 % des questions concernaient Al-Jazira. Ils voulaient me faire accepter de travailler comme espion au sein d’Al-Jazira. En échange, ils m’offraient la nationalité états-unienne, pour moi et ma famille, et un salaire en fonction de mes résultats. J’ai refusé. Je leur répétais que mon métier est celui de journaliste, pas celui d’espion, et que j’avais le devoir de faire connaitre la vérité et d’œuvrer pour que les droits de l’homme soient respectés.

Silvia Cattori : Aujourd’hui, êtes-vous à même de pardonner à vos tortionnaires ?

Sami El Haj : Bien sûr que je vais leur pardonner s’ils ferment Guantánamo. Mais s’ils continuent à faire du mal, je vais m’adresser à un tribunal, engager une action contre eux.

Bien que je sache que l’administration de Bush a fait tant de mal, je continue de penser qu’il n’est pas trop tard pour ces gens de corriger leurs erreurs.

Il faut savoir faire la différence entre l’administration et le peuple. Les détenus de Guantánamo savent qu’ils ont des amis aux États-Unis, comme cet avocat qui est venu à Guantánamo et qui s’est battu pour mon cas.

Silvia Cattori : On a le sentiment qu’ils n’ont pas réussi à vous briser ?

Sami El Haj : Parce que je ne suis pas seul. Il y a des gens derrière moi ; ce sentiment me donne de la force. En prison, j’ai puisé ma force dans la conviction que tout homme libre ne peut accepter d’être mis dans cette situation d’infériorité et de déshumanisation. On éprouve des sentiments de douleur, de chagrin, mais on s’efforce de garder l’espoir qu’il y aura une sortie ; et l’idée que, même en prison, on peut continuer son travail de journaliste, cela limite la souffrance.

Silvia Cattori : Alors que vous étiez à Guantánamo, saviez-vous qu’il y avait, à l’extérieur, des gens qui se battaient pour vous faire libérer ?

Sami El Haj : En fait, je ne les connaissais pas, parce que, à l’intérieur de la prison, les nouvelles sont très difficiles à obtenir, même si vous avez un avocat parce qu’il lui est interdit de vous informer. Les gens qui travaillent pour les droits de l’homme, et ceux qui n’aiment pas l’administration Bush, aujourd’hui je les connais. Je crois que leur voix est chaque jour plus forte.

Silvia Cattori : Votre frère a dit, en vous revoyant, que vous aviez l’air d’un vieil homme. Est-ce votre sentiment ?

Sami El Haj : En ce qui me concerne, je vis par mon cœur, et non par mon visage ou par mon corps. Je sens mon cœur toujours aussi jeune, et plus fort qu’avant.

Silvia Cattori : Donc, c’était une expérience très douloureuse mais, en fait, vous en ressortez riche d’un potentiel insoupçonné ?

Sami El Haj : C’est exact. Du temps passé à Guantánamo, j’ai su tirer quelque bénéfice. Avant d’aller à Guantánamo, je n’avais qu’une petite famille ; maintenant, j’ai une grande famille, j’ai gagné des centaines d’amis dans le monde entier. Cela est très positif ; j’ai perdu six ans et six mois mais, maintenant, j’ai davantage d’amis.

Silvia Cattori : Etes-vous encore considéré comme un « ennemi combattant » [3] ?

Sami El Haj : Je ne sais pas mais, lorsqu’ils m’ont relâché, ils m’ont dit : Maintenant vous n’êtes plus dangereux pour les États-Unis.

Silvia Cattori : Et votre nom ne figure plus sur la « liste terroriste » ?

Sami El Haj : Je ne sais pas. Je pense que, dans leur mentalité, tous ceux qu’ils ont qualifiés de « terroristes » vont rester des « terroristes ». Et que, maintenant, ils ont peur de nous parce qu’ils nous ont fait du mal sans aucune raison.

Silvia Cattori : Pensez-vous que les agents de la CIA vont continuer de vous faire espionner ?

Sami El Haj : Oui. En réalité, je n’ai rien contre ce pays et son peuple. Si l’administration Bush corrige ses fautes, je ne vais me plaindre de rien.

Silvia Cattori : Avez-vous été surpris quand, à votre sortie, un officier du Pentagone, vous voyant avec une canne, vous a accusé d’être un manipulateur ?

Sami El Haj : Les gens du Pentagone prétendent que les prisonniers de Guantánamoo sont des malfaiteurs mais, en réalité, 500 d’entre eux sont maintenant rentrés chez eux. Comment aurait-on pu les laisser sortir s’ils étaient réellement des malfaiteurs ? Ils mentent toujours.

Silvia Cattori : Deux autres Soudanais ont été relâchées en même temps que vous, Amir Yacoub Mohamed al Amin et Walid Mohamed. Comment vont-ils maintenant ?

Sami El Haj : Le Gouvernement et l’administration du Soudan les ont très bien traités. Ils nous ont accueillis tous les trois, directement à l’aéroport. Bien que les États-Unis m’aient pris mon passeport, ils m’ont donné un nouveau passeport dans les deux heures, et on n’a fait aucune objection à ce que je voyage hors du Soudan.

Silvia Cattori : À Guantánamo, les militaires vous appelaient-ils par votre nom ou par votre matricule de prisonnier : « numéro 345 » ?

Sami El Haj : Ils ne m’appelaient jamais par mon nom, mais « three, four, five », mon numéro matricule. Les derniers temps ils m’appelaient « Al-Jazira ». Seuls les délégués de la Croix-Rouge m’appelaient par mon nom.

Silvia Cattori : Ces délégués vous ont-ils rendu visite souvent ?

Sami El Haj : Lorsqu’ils étaient autorisés à venir nous visiter, tous les deux ou trois mois ; je leur parlais, ils m’apportaient des lettres de ma famille.

Silvia Cattori : L’administration Bush et les officiers chargés de vous torturer savaient que vous étiez un honnête homme, un simple journaliste désireux de faire connaître les brutalités qu’ils commettaient contre le peuple afghan, pas un « terroriste ». Savez-vous pour quelle raison ils vous ont fait tant de mal ?

Sami El Haj : La majorité des soldats, là bas, suivaient les ordres de leurs officiers. Ils torturaient sans aucun état d’âme. Mais je dois à la vérité de dire que certains d’entre eux étaient bons. Certains soldats faisaient usage de leur cervelle.

Silvia Cattori : Les agents de la CIA ont rédigé un rapport sur les tortures à Guantánamo. Quand ils vous torturaient, aviez-vous l’impression qu’ils vous observaient, qu’ils faisaient des expériences sur vous ?

Sami El Haj : Nous étions sous la surveillance constante de médecins psychiatres en uniforme militaire. Ils n’étaient pas là pour soigner, mais pour participer aux interrogatoires, pour observer les torturés de façon à ce qu’aucun détail dans le comportement du prisonnier ne leur échappe. C’est sous la responsabilité du colonel Morgan, médecin spécialisé en psychiatrie, que se faisaient les interrogatoires. Ce colonel a été placé, dès mars 2002, à Guantánamo. Il avait servi dans la prison afghane de Bagram dès novembre 2001. Il donnait des consignes aux officiers qui nous interrogeaient, étudiait nos réactions, notait chaque détail pour, ensuite, adapter les tortures à la personnalité de chaque détenu, ce qui a laissé des traces profondes sur leur psychisme.

J’ai parlé avec eux. Je leur ai dit que la mission de médecin était noble, d’aider les gens, pas de les torturer. Ils m’ont répondu : « Nous sommes des militaires, nous devons suivre les règles ; lorsqu’un officier me donne un ordre, je suis censé l’exécuter, sinon, on me mettra en prison comme vous ; lorsque j’ai signé le contrat avec l’armée, à ce moment-là j’ai compris que je devais obéir à tout ».

Silvia Cattori : Parmi les tortures pratiquées à Guantánamo, je vois des similitudes avec des tortures pratiquées en Israël sur les prisonniers politiques palestiniens. La « torture » du sommeil par exemple, c’est leur spécialité.

Sami El Haj : Je crois que la majorité des Services de renseignements du monde entier sont venus à Guantánamo. J’ai vu des Britanniques, j’ai vu des Canadiens. Ils sont venus là pour s’intéresser aux interrogatoires, et aussi pour fournir aux officiers de la CIA et du FBI des conseils sur comment torturer, comment interroger, sur la base de leurs expériences.

Silvia Cattori : Arrivez-vous à dormir tranquillement ?

Sami El Haj : Ce n’est plus comme avant Guantánamo. Je ne dors plus que 3 à 4 heures. Aujourd’hui, quand j’ai rencontré des gens à de la Croix-Rouge, je leur ai demandé de m’aider à surmonter mes difficultés, de me conseiller un docteur qui puisse m’examiner. Sept ans, ce n’est pas une courte période.

Silvia Cattori : La grève de la faim, n’était-ce pas un peu comme une torture dirigée contre vous-mêmes ? Pourquoi l’avoir faite durant de si longues périodes, alors que vos geôliers s’en servaient pour vous infliger encore plus d’humiliations et de souffrances ?

Sami El Haj : Parce que nous pensions que nous ne pouvions pas rester silencieux, que nous devions faire quelque chose. Nous n’avions que ce moyen-là de nous faire entendre. La grève de la faim est un moyen d’action très pénible, bien sûr, très difficile à supporter. Mais quand vous êtes privé de liberté, vous devez lutter pour l’obtenir. C’était la seule chose qui nous restait pour dire à l’administration Bush qu’un détenu a sa dignité, qu’il ne vit pas que de pain, que la liberté est plus importante.

Silvia Cattori : Comment cela se passait-il quand ils vous alimentaient de force ?

Sami El Haj : Quand il y avait plus de quarante détenus qui faisaient la grève de la faim, l’administration du camp tentait de briser leur résistance en nous faisant subir davantage de tortures. On nous isolait dans des pièces froides, on nous dénudait, on nous empêchait de dormir pendant de longues périodes. Deux fois par jour, les soldats nous attachaient sur une chaise spéciale. Ils nous appliquaient un masque sur la bouche ; ils nous introduisaient un gros tuyau dans le nez, pas dans l’estomac. Alors que la ration d’aliment normale était de 2 canettes, ils nous punissaient en injectant 24 canettes et 6 bouteilles d’eau. L’estomac, rétréci par les longues grèves de la faim, ne pouvait pas contenir ces quantités. Ils ajoutaient des produits qui provoquaient la diarrhée. Le détenu, maintenu attaché sur cette chaise plus de 3 heures, vomissait, vomissait. Ils nous laissaient dans le vomi et les excréments. La séance terminée ils arrachaient le tuyau avec violence ; quand ils voyaient le sang couler ils riaient de nous. Comme ils font usage de tuyaux infectés, jamais nettoyés, les détenus souffrent de maladies laissées sans soins.

Silvia Cattori : C’est grâce à cette longue grève de la faim que vous avez été libéré ?

Sami El Haj : Pas seulement à cause d’elle, mais c’était une des raisons qui a poussé l’administration à me relâcher.

Silvia Cattori : Que penser des aveux de Khaled Sheik Mohamed [4], qui s’accuse d’avoir organisé plus de 30 attentats dans 17 pays ?

Sami El Haj : Peut-être qu’ils l’ont torturé à un point où l’on n’est plus soi-même. Je ne l’ai jamais rencontré parce qu’ils l’ont mis dans un camp spécial. Un officier m’a dit qu’ils l’ont durement atteint ; vous pouvez vous en douter : ils l’ont terriblement torturé.

Silvia Cattori : Quand les États-Unis affirment qu’il est le « terroriste No 3 d’Al-Qaïda », cela a-t-il un quelconque rapport avec la réalité ?

Sami El Haj : Vraiment, je ne crois rien de ce qui vient de l’administration Bush. Parce que, moi aussi, ils m’ont accusé d’être un « terroriste ». Et je sais mieux que personne ce qu’il en est. Ces gens mentent trop. Je ne crois jamais rien de ce qu’affirme cette administration. Je connais un prisonnier qui a été tellement torturé, qu’à la fin il a dit : Je suis Oussama Ben Laden. Il disait ce qu’ils voulaient pour faire cesser les tortures.

Silvia Cattori : Alors, Al-Qaïda, est-elle une création des services de renseignements occidentaux ?

Sami El Haj : Pour ce que je sais, dans ma vie, je n’ai jamais rencontré personne qui m’ait dit : J’appartiens à Al-Qaïda.

À Guantánamo, j’ai rencontré la majorité des détenus parce que la politique de nos gardiens était de ne pas laisser les prisonniers vivre longtemps ensemble dans la même cellule. Ils nous transféraient chaque semaine ; ainsi, on faisait la connaissance de nouvelles personnes. Les gens que j’ai rencontrés à Guantánamo sont tous des gens pacifiques.

Depuis que je suis sorti, j’ai parlé avec plus de 100 d’entre eux. Ceux qui étaient mariés ont recommencé leur vie, les célibataires se sont mariés.

Silvia Cattori : Ceux qui puisent des forces dans la prière ont-ils plus de chance d’échapper à la folie ?

Sami El Haj : Bien sûr ! Si vous sentez que quelqu’un vous accompagne, surtout si c’est Dieu, vous allez être patient et, à tout moment, vous allez vous rappeler que Dieu a plus de pouvoir que les êtres humains. Je dois prier Dieu et le remercier. Je dois aussi remercier tous les gens qui m’ont soutenu. Je pense que, même si je passais ma vie à dire merci, je ne parviendrais pas à les remercier tous. Maintenant, par mon travail en faveur des droits de l’homme, peut-être que je pourrai contribuer à rendre plus heureusela vie d’autres personnes .

Silvia Cattori : Je crois que les médias et les ONG, chez nous, n’ont pas accordé l’importance qu’il eût fallu à la défense des droits de ces prisonniers musulmans [5]. Durant longtemps, dénoncer les abus commis contre eux, c’était vu comme un signe de sympathie avec les « terroristes ». Savez-vous que les responsables de « Reporters sans frontières », par exemple, dont la mission est de protéger les journalistes, ont été critiqués pour avoir attendu cinq ans, avant de parler de votre cas [6] ?

Sami El Haj : Les gens, malheureusement, ont cru ce que leur disait l’administration des États-Unis. Maintenant qu’ils ont compris que cela n’était pas vrai, ils corrigeront. Comme je vous l’ai dit, si quelqu’un fait une erreur, ce n’est pas un problème ; le problème, c’est de persévérer dans l’erreur.

Si les journalistes ne se sentent pas concernés quand des journalistes sont emprisonnés dans le cadre de leur métier, un jour peut-être, ces mêmes journalistes vont se trouver en prison et ils ne trouveront personne pour les défendre. Nous devons travailler ensemble, nos devons nous occuper de chaque cas. Si l’on apprend qu’un journaliste est emprisonné, on est censé le soutenir, par delà sa couleur ou sa religion.

Comme journaliste, je veux m’engager à soutenir les journalistes qui travaillent pour la défense des droits et des libertés. Il y a un immense travail devant nous. Nous devons nous engager pleinement pour faire libérer les gens qui sont enfermés à Guantánamo et dans ces nombreuses prisons secrètes où l’administration Bush prive de leurs droits des dizaines de milliers d’autres.

Cette expérience à Guantánamo nous a profondément marqués. Ce que je veux retenir est la nécessité et l’importance de la défense des droits de l’homme. Après tout le mal qui a été fait, tout le monde se sent aujourd’hui davantage concerné, je crois. Il n’est pas acceptable d’abandonner des gens qui souffrent. Nous avons l’obligation impérieuse de nous solidariser avec eux.

Al-Jazira compte s’associer avec les médias libres pour collecter les informations qui ont trait aux droits de l’homme et aux libertés. Je demande à tous les journalistes de coopérer avec nous en ce sens. Il y avait plus de 50 nationalités à Guantánamo ; c’est une affaire mondiale, et non pas la question de tel ou tel détenu.

Il est honteux que, dans notre société, des innocents que l’on a vendus se trouvent enfermés dans des cages, et que cette violation des droits fondamentaux soit le fait d’un pays qui prétend être le garant des droits et des libertés.

Je n’ai aucune haine. Nous respectons les citoyens des États-Unis. C’est leur gouvernement actuel qui doit assumer les conséquences de ces actes.

Les droits de l’homme et la sécurité ne sont pas séparables, on ne peut pas avoir la sécurité sans le respect des droits fondamentaux.

Silvia Cattori : Vous avez raison d’appeler les honnêtes gens et les journalistes à ne pas accepter que l’on viole les lois internationales et que l’on inflige des traitements cruels et dégradants à des êtres humains. Mais cette politique n’aurait pas pu durer si elle n’avait pas le soutien tacite des gouvernements des grandes puissances ; c’est avec leur assentiment que les gens désignés comme « ennemis combattants » ont été torturés [7]. Le « Patriot Act, » par exemple, promulgué après le 11 septembre aux États-Unis, tous les pays européens ont souscrit à son contenu. C’est dans le cadre de ces Accords secrets que les agents de la CIA et du FBI ont pu enlever et torturer, en Europe, des milliers d’innocents comme vous.

Sami El Haj : Je veux vous dire ceci : je ne crois pas en l’action des gouvernements. Parce que tout gouvernement, de n’importe quel pays, préfère gouverner sans se confronter aux problèmes réels des gens. Peut-être que, parfois, il intervient pour dire qu’il soutient telle cause mais, au fond, il ne la soutient pas. Ce n’est que pour des raisons politiques opportunistes qu’il se prononce. Et peut-être même qu’il affirme soutenir, par calcul politique, une chose en laquelle il ne croit pas. Oubliez les gouvernements, parce qu’ils mènent leur politique. Oui, nous devons continuer à travailler dur pour défendre les droits et les libertés de chacun.

Silvia Cattori : Peut-on conclure en disant que les « terroristes » tels que présentés par l’administration Bush et nos médias n’existent pas ?

Sami El Haj : Je puis vous assurer que les détenus de Guantánamo que j’ai rencontrés ne sont pas des « terroristes ». J’ai eu l’occasion de parler avec eux, de les connaître : ce sont des gens pacifiques.

Silvia Cattori : Alors on vous a arrêtés, comme ça, parce qu’il fallait faire du chiffre pour faire croire aux autres pays européens qu’il y avait bel et bien des « terroristes » musulmans ?

Sami El Haj : Nous avons été arrêtés à la suite de l’attentat du 11 septembre, dont personne à ce jour ne peut dire qui en est l’auteur. Bush ne voulait pas dire : J’ai fait des erreurs, je n’ai pas assuré correctement la sécurité. Il a dit : Nous allons commencer une guerre contre ces « terroristes ». Résultat : il n’a pas apporté la sécurité à qui que ce soit.

Il a fait bombarder l’Afghanistan, il a envoyé ses soldats faire la guerre à des peuples entiers, mais il n’a pas arrêté les personnes qu’il s’était fixé d’arrêter. Il a versé des sommes d’argent aux Pakistanais pour qu’en contrepartie ils commencent à arrêter des gens et les remettent à son administration.

89 % des gens, à Guantánamo, ont été achetés, contre espèces sonnantes, aux autorités pakistanaises. Où les ont-ils trouvés ? Ils les ont trouvés au Pakistan, pas en Afghanistan.

Silvia Cattori : Ces prisonniers ont ensuite été torturés avec la promesse de cesser, s’ils acceptaient de devenir espions au service de la CIA !? C’est un système terrifiant ?!

Sami El Haj : Oui. Attendons que M. Bush ait quitté l’administration. Lorsqu’il aura quitté son fauteuil, je suis sûr que beaucoup de gens vont s’exprimer sur ses méfaits.

Silvia Cattori : Votre témoignage est très important. On a massacré votre jeunesse. Et vous avez la magnanimité de transformer ce désastre en quelque chose de constructif. Vous refusez de vous considérer comme victime. Vous êtes vraiment magnifique ! Tant de gens en prison doivent attendre l’aide de gens de votre qualité.

Sami El Haj : Nous devons travailler dur, afin que ceux qui continuent de soutenir l’administration Bush finissent pas se sentir honteux de leurs actes. A ce moment-là, personne ne va plus les aider. Et quand plus personne ne les aidera, ils arrêteront.

Toute l’histoire de Guantánamo est une tache noire. L’administration Bush a voulu duper l’opinion en disant que nous étions des terroristes. Or ces hommes que l’on a enfermés en leur grande majorité, sont comme moi, innocents.

Silvia Cattori : Merci de nous avoir accordé cet entretien.

* * *

Chacun peut le constater : les prétendus « terroristes » que nos sociétés pourchassent sont en réalité des victimes.

M. Sami El Haj frappe par sa sagesse, sa maturité, sa hauteur de vues. Il vous fait penser au Christ en Croix, car son calvaire n’est pas fini ; les blessures sont trop profondes.

Sa finesse contraste avec la description des présumés « terroristes » que les autorités et les médias traditionnels nous ont donnée durant toutes ces années.

Pas de revendications ni de plaintes ; son récit est sobre, sans emphase. Il devrait être à même de faire bouger les choses. Il met l’accent sur l’action à mener pour faire sortir, sans tarder, ceux qui demeurent captifs. Il dit et répète qu’il ne pourra trouver aucun repos aussi longtemps que tous les détenus de Guantánamo, ne seront pas libérés.

Il y a désormais urgence, obligation morale à réagir, à expliquer honnêtement ce qui s’est réellement passé, à plaider pour que nos sociétés adoptent une politique où le monde arabe et musulman puisse s’attendre à autre chose qu’à des guerres et du racisme.

Si, dans l’ensemble, les médias de l’arc lémanique ont relaté correctement le passage à Genève de M. Sami El Haj, il n’en reste pas moins que la télévision publique locale (TSR) a minimisé l’événement et n’a pas daigné l’inviter sur son plateau. A noter –ceci explique-t-il cela ? – que les rédacteurs de la TSR ont donné abondamment la parole, ces sept dernières années, aux « bons arabes », comme Antoine Basbous ou Antoine Sfeir, qui vont répétant ce que nos rédacteurs disent ou veulent entendre, apportant ainsi un soutien aux thèses bellicistes qui ont, semble-t-il, leur faveur.

Les kidnappings, les centres de tortures comme Guantánamo, Abou Ghraib, Bagram, Kandahar, ne sont pas, comme on le laisse encore trop souvent croire, un simple « dérapage » [8], mais bel et bien l’expression d’une politique criminelle qui sert les intérêts cachés de deux Etats principalement : les États-Unis et Israël. On peut d’ailleurs se demander si ce dernier n’est pas le seul gagnant de ces guerres, qui ont dévasté des peuples entiers, mais aussi ruiné les finances et l’image des Etats-Unis dans le monde.

Cette « guerre contre le terrorisme », dont on nous rabâche les oreilles, est une guerre criminelle ; une guerre manipulée par les grandes puissances et leurs services de renseignements.

Les gens sont de plus en plus nombreux à comprendre que les sanctions de l’ONU, les « listes terroristes » que l’Europe a également dressées, les campagnes de dénigrement à l’égard des musulmans, sont des instruments de manipulation de l’opinion, destinés à entretenir artificiellement un climat conflictuel.

Les attentats du 11 septembre 2001, du reste, ont immédiatement servi de prétexte pour orienter la politique internationale de Tel Aviv et Washington dans le sens d’objectifs militaires programmés de longue date. Ils ont notamment servi à liquider toute forme de résistance à leur politique criminelle. A commencer par la résistance palestinienne et musulmane.

Après le démantèlement de l’empire soviétique, le monde islamique a été désigné comme « nouvel « axe du mal ». Dès le début des années 90, les Etats-Unis et Israël ont manœuvré de façon à susciter la peur et l’intolérance à l’égard des musulmans et à inciter les services secrets de divers pays, à les infiltrer, à les manipuler, à les financer, à encourager des « paumés » à faire des attentats ; pour ensuite les montrer du doigt, justifier des mesures coercitives, les kidnappings, les tortures, les détentions arbitraires.

Depuis 2001, alors que les principaux médias se faisaient complaisamment l’écho de campagnes contre des « antisémites » le plus souvent imaginaires, des dizaines de milliers de musulmans se faisaient kidnapper, encagouler, emprisonner, broyer, par des tortionnaires, dans le but de les contraindre, par la force, à accepter de travailler comme espions pour les services de renseignements étatiques. Tout cela calqué sur les méthodes des services secrets israéliens du Shin Beth [9], qui ont si bien fonctionné pour broyer quelques 700’000 Palestiniens emprisonnés arbitrairement, durant ces 40 dernières années.

Est-ce de cette société là que nous voulons ?

Ce qu’il y a de plus lamentable et de plus décourageant, dans cette triste histoire, est le fait que les gouvernements européens se sont servis de cette prétendue « menace islamiste », pour se débarrasser de nombre de garde-fous constitutionnels et ont mis, eux aussi, en application les mesures illégales dictées par M. Bush, et permis ainsi à la CIA de kidnapper, sur leur sol, des musulmans, tout en sachant qu’ils allaient être livrés à des centres de tortures, en-dehors de tout droit, et pour des durées illimitées.

Ce qui pose également question est la place que les chefs de rédactions ont accordée, et continuent d’accorder, à ces prétendus « spécialistes en terrorisme » qui ont entretenu le fantasme du « péril islamiste ». Des « spécialistes » qui reprennent la propagande états-unienne, associent Islam et « terrorisme », alors qu’ils savent parfaitement que la stratégie de Washington et de Tel Aviv est d’associer, sans aucune preuve, des musulmans à des « terroristes » [10].

Chacun de nous se souvient de ces campagnes biaisées, destinées à vilipender et détruire la carrière de deux frères : Hani et Tariq Ramadan, en France et en Suisse notamment. Dans les autres pays on a connu des montages similaires.

Si nous ne voulons pas d’une société pervertie, basée sur le mensonge, qui autorise les kidnappings, les centres de tortures, les assassinats ciblés, les stratégies d’infiltrations, destinées à transformer des gens en informateurs, il est temps de réagir.

Voir M. Sami El Hadj, ce revenant de l’enfer, appeler, sans haine ni esprit de revanche, les journalistes à travailler pour faire triompher les droits humains, à effacer cette « tache noire de la mémoire », est une grande leçon.

Notre « civilisation occidentale », nos « démocraties » tant vantées, au nom desquelles on a fait tant de guerres et commis tant de crimes, nos médias « libres », devront compter désormais avec tous ces revenants qui nous appellent à nous réveiller.

Silvia Cattori
Journaliste suisse.
Les articles de cet auteur





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[1] Sami El Haj été invité à Genève par la Fondation « Alkarama for Human Rights » . Voir : « Sami El Haj achève une intense visite à Genève », Alkarama for Human Rights, 2 juillet2008.

[2] Voir : « Andreas von Bülow : Nous devons d’abord lutter contre la manipulation », Réseau Voltaire, 6 janvier 2006.

[3] Selon M. Dick Marty, rapporteur de la Commission des Affaires juridiques et des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe chargé d’enquêter sur l’existence de prisons secrètes de la CIA en Europe, un « accord secret, conclu en octobre 2001 entre les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, a posé le cadre qui a permis à la CIA d’incarcérer des « détenus de grande importance » en Europe. C’est cet accord qui autorise les graves violations des droits, y compris la torture ».

[4] Khalid Cheikh Mohammed a été arrêté au Pakistan en 2003. Accusé d’être le numéro 3 d’Al-Qaïda, il a été interné dans diverses prisons secrètes avant d’être placé à l’isolement dès 2006 à Guantánamo, et sauvagement torturé. Son procès-mascarade devant le tribunal militaire, en même temps que 14 autres responsables d’Al Qaïda, a eu lieu, en juin 2008.

[5] La « Commission Arabe des Droits Humains » s’est, elle, battue dès le départ, pour exiger la fermeture de Guantanamo. Voir : www.achr.nu

[6] Voir : « Reporters Sans Frontières se souvient (tardivement) de Sami Al Haj », Réseau Voltaire, 17 février 2006.

[7] Le statut de « combattant ennemi » et « combattant illégal », permettant au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite, sans passer par une juridiction civile, les prisonniers ainsi désignés, découle de la loi « Patriot Act », une loi d’Exception destinée à « unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme » votée par le Congrès des États-Unis et signée par George W. Bush, le 26 octobre 2001.

[8] Le quotidien « 24 Heures » a écrit, le 27 juin 2008 : « Sami Elhaj est de passage à Genève pour dénoncer le dérapage insensé de la grande machine antiterroriste américaine ».

[9] Voir : « Why did they treat me like that ? », par Gideon Levy, Haaretz, 6 juillet 2008.

Voir également : « Full account of Muhammed Omer’s hair-raising encounter with the Shin Beth », par Khalid Amayreh, 1er juillet 2008.

[10] Sur son site internet, M.Youssef Nada montre le rôle que certains journalistes ont joué dans sa destruction sur la base de mensonges. Voir : http://www.youssefnada.ch/


Marek


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PostPosted: Sat Aug 16, 2008 6:40 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2008
EUROPE - RUSSIE : VERS LA IIIE GUERRE MONDIALE EN EUROPE ?
DE PLUS EN PLUS CERTAIN ,LES USA MULTIPLIENT LES CHAUSSE TRAPPES ENVERS LEURS ALLIES.
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LES MERCENAIRES
Le président Sud Ossétien Edouard Kokoity a fait part de la présence de mercenaires ukrainiens et d'origine baltique, ainsi que des afro américains avaient pris part aux combats aux côtés de leurs allié Géorgiens.
" il y avait beaucoup de mercenaires d'Ukraine et des états baltes .nous avons trouvé des corps d'afro américain aussi ".(déclaration à l'agence interfax).
L'officiel a supposé que c'est exactement la raison pour laquelle le côté géorgien n'avait pas fourni de rapport au sujet des pertes, qu'elle avait enduré lors de son opération de " police ".

Kokoity a observé que la plus grande partie des médias occidentaux ont fourni une fausse couverture des événements.
" cela était bien préparé et pensé, et il n'y avait qu'une opinion qui fut répandue, l'opinion des USA de la Grande-Bretagne et d'autres pays. Tout le monde supportait cette opinion. ".

il a ajouté qu'il y avait juste quelques pays où on n'avait pas suivi cette fraude, l'Espagne, la France et l'Allemagne.

L EUROPE PARLE DE LA SITUATION EN GEORGIE
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Malgré la pression intense d'un certain nombre des pays de l'Est de l'Europe, qui avaient le support de puissances européennes telle la Grande-Bretagne et la Suède, la déclaration émise à l'issue de la réunion des ministres des affaires étrangères lors de la session d'urgence à Bruxelles, mercredi 13 août 2008 pour discuter du conflit entre la Georgie et la Russie, a empêché des critiques trop fortes contre la Russie.

Rejetant un conflit ouvert avec la Russie, le meeting européen se décida contre l'envoi de troupes dans la région. À la place, la majorité des ministres des affaires étrangères suivirent les propositions allemandes d'accroître le nombre d'observateurs de l'organisation pour la sécurité la coopération en Europe (OSCE)en les élevant de 200 à 300 et en augmentant l'aide humanitaire.

les mesures adoptées envers la Russie et acceptée par la majorité des ministres des affaires étrangères européens font contraste avec le bruit de sabre qui règne à Washington, où le gouvernement américain a accusé la Russie d'être l'agresseur des cinq jours de combats féroces entre la Georgie et les forces russes. L'administration Bush envoie les propres forces militaires dans la région au nom de l'aide humanitaire (des appareils C17 se sont posés hier à Tbilissi) , alors que la Turquie s'est opposée au franchissement des détroits des Dardanelles par la marine américaine qui entendait débloquer le blocus des bateaux russes en mer Noire.Dans la pensée Turque, il était clair que la proximité des forces russes en Géorgie et la destruction éventuelle de navires de guerre russes ne pouvait que dégénérer en conflit armé, que elle, la Turquie membre de l'OTAN , aurait dû assumer en terre de Géorgie.On sent bien l'agressivité des États-Unis d'Amérique a aller à l'affrontement direct avec son ennemi russe, fût-ce au détriment des populations d'Europe.(" Les Alliés... ")

Naturellement cette affaire d'interdiction turque ne vous a pas été communiquée par la presse, qui confisque ainsi à l'opinion des éléments d'appréciation.

Le ton utilisé par le ministre des affaires étrangères allemand, Frank Walter Steinmeier du SPD,et sa contrepartie française, Bernard Kouchner,s'écartent sensiblement de la propagande anti russe qui a émané de la Maison-Blanche, et qui a fait l'objet d'échos des partenaires pro américains en Europe.
Avant le meeting de Bruxelles, Steinmeier s'est fait très clair en disant qu'il s'opposait à une condamnation unilatérale de la Russie.
"je ne pense pas que nous devrions-nous perdre dans de longues discussions sur la responsabilité et le blâme a jeter au sujet de l'escalade de ces derniers jours ," a t'il dit. Au lieux de montrer du doigt, l' " Europe devrait regarder l'avenir et prendre un rôle dans une stabilisation ultérieure "

La position du ministre allemand fut soutenue par ceux de Finlande, France et l'Italue.Le minsitre Finnois Alexander Stubb, dont le pays préside l'OSCE, résuma la position prise par la mjorité des pays en déclarant, "Le jeu du blâme et les discussions serrées commenceront à un stade plus lointain."

Après le meeting, Steinmeier répéta encore une fois que "la stabilité dans le caucase ne pourrait être obtenur qu'en collaboration avec la Russie ".

Mme Merkel, via son porteparole Thomas Steg, a déclaré qu'il était important de ne pas 'sur réagir'. Elle a fixé une rencontre à Sochi avec le premier ministre Vladimir Poutine ce 15 août 2008. Ce consensus Européen à suivre une voie conciliante à suivi des jours de campagnes belliqueuses menées par certains états alliés des USA en Europe.Il s'agit évidemment d' Etats de l' Est de la " nouvelle Europe ". La propagande antirusse prit naissance au début de la semaine écoulée lorsque l' accord pour terminer les hostilités fut annoncé.

L'accord qui conduisit à un cessez le feu fut obtenu par Mr Nicolas Sarkozy et son ministre extérieur, Kouchner. Cet accord devait conduire à un retour au statu quo ante l'invasion de l 'Ossétie par les forces géorgiennes et ses mercenaires payés par les USA le 7 Août 2008.

Cet accord fut immédiatement refusé par le provocateur géorgien, le président Mikheil Saakashvili qui objectait au point 6 de l' accord qui prévoyait que le statut futur de l' Ossétie du Sud et de l' Abkhasie serait sujet à des délibérations internationales. Saakashvili déclara qu'il continuait de clamer le rattachement de ces deux provinces en tant que territoire Géorgien et rejetait toute interférence internationale.

Dans le but de souligner leur solidarité avec le président géorgien, les présidents des états membres de l’Europe, la Pologne ,la lettonie,la Lituanie et l’Estonie voyageaient vers Tbilissi, mardi dernier en se joignant au président Victor Yuchentko d’Ukraine qui était déjà dans le pays. Depuis l’éclatement de l’Union soviétique en 1991, tous ces pays ont établi des relations proches avec Washington. Cette action concertée était un signal clair et inconscient avec la clique de l’ administration Bush .

Lors d’une déclaration à Tbilisi le même mardi 12 août, le président polonais Lech Kaczynski se joignit au président géorgien pour appeller à une opposition concertée à la Russie déclarant : « Nous somme ici pour élever le combat contre la Russie »." "Pour le première fois depuis un certain temps, nos voisins à l’ Est ont de nouveau montré la face que nous avons connue durant des centaines d’années. Ces voisins sentent que les nations les entourant devraient les servir.Nous disons non ! » [ Mais les Polonais sentent ils que servir les USA revient au même que servir la Russie ? on peut se poser la question].

Un jour plus tard, le 13 août, les mêmes pays appelaient l’ OTAN à incorporer la Géorgie.Une déclaration lue par le président Lithuanine Valdas Adamkus déclarait que la seule option pour « prévenir des actes semblables d’aggression et d’occupation de la Géorgie dans le futur serait d’ étendre le plan d ‘action d’intégration à l’ OTAN ».

Ce que ces beaux messieurs pris par leur haine atavique de la Russie et de leur esclavage historique à cette nation, oublient de dire c’est que c’est le président de Géorgie qui a décidé d’attaquer l’ Ossétie du Sud. On sent nettement leur esprit revanchard dans leurs diatribes.Nous reviendrons sur les responsabilités de cet acte par la suite .

Cette description de la Russie en tant qu’agresseur était également partagé par le secrétaire angalis aux affaires étrangères, Mr milliband qui lors du Meeting de Bruxelles avait osé déclaré que l’ UE devait redéfinir ses relations avec la Russie suivant les dernières actions agressives de la Russie en Géorgie.
Il osa ajouter « les forces agressives dans les frontières d’Ossétie du Sud ont été quelque chose qui ont choqué beaucoup de gens..la vue de tanks russes à Gori, Senaki, le blocus du port de Poti sont un douloureux rappel de temps que nous espérions ne plus revoir."

Juste avant le meeting de Bruxelles, le secrétaire général de l’ OTAN, le bilderberg Jaap de Hoop Scheffer est inervenu pour soutenir le lobby progéorgien des états européens.Mardi 12 août, de Hoop Scheffer appella la Russie à repecter la souverainté de la géorgie et souligna qu’un jour, l’ OTAN accepterait la Géorgie dans ses rangs.Etait ce pour pousser le Russie à s’emparer de gages qui serviraient lors de négociations ultérieures pour justement ‘ neutraliser’ la Géorgie , comme l’ Autriche l’a été en d’autres temps ?

Nous sentons ainsi et démontrons l’ existence d’un camp ‘pro – confrontation’ au sein de l’ Europe , qui n’hésiterait pas un seul moment à l’éventualité d’un conflit armé avec la Russie, non seulement sur le sol caucasien mais également sur le sol européen.Pour le profit des Etats-Unis d’ Amérique. Peux t’on aller aussi loin dans la veulerie et la bêtise ?


A SUIVRE
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PostPosted: Sun Aug 17, 2008 10:49 am    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2008
EUROPE - RUSSIE : VERS LA IIIE GUERRE MONDIALE EN EUROPE ?
DE PLUS EN PLUS CERTAIN ,LES USA MULTIPLIENT LES CHAUSSE TRAPPES ENVERS LEURS ALLIES.
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Cependant, la majorité des Alliés d' Europe Occidentale, avec la Grande Bretagne comme exception proéminente, ont rejeté la confrontation adoptée par les traîneurs de sabre de Washington et ont détermoné la valeur médiane du meeting..L'explosion des hostilités en Géorgie a une fois de plus montré la polarisation entre l' Europe et les USA. La première fois ce fut lors de la guerre contre l' Irak où de nouveau la " nouvelle Europe " se montra servile envers les USA qui pourtant n'avaient rien fait lors de la guerre froide pour " libérer " les populations esclaves.

La détermination d'un certain nombre de pays clés européens de travailler leurs relations avec la Russie, même au risque de menacer leurs relations avec les USA, est basé sur des intérêts économiques fondamentaux et géo stratégiques.

Dans des termes économiques, l' Europe dépend des fournitures de pétrole et de gaz russes. La Russie est également un marché important pour les Européens,et pricipalement pour les allemands. Les allemands ont exporté vers la Russie un total de 29 milliards de us dollars durant les six premiers mois de 2008.

Pour des firmes comme Daimler, Renault et Fiat, la Russie est devenu un marché important alors que le ralentissement économique affecte l ' Europe...

Plus encore, les activités agressives des USA dans le caucase et les Balkans sont vus comme une menace aux intérêts européens dans la région.
Après l’explosion de la défunte URSS, les états européens ont assisté les USA alors que ceux-ci cherchaient à accroître sa présence dans les états ex satellites de la Russie. A la suite de l’engagement US en Irak et en Afghanistan, les USA ont été identifiés comme étant la source principale d’instabilité et de division du continent
.
Les efforts des USA pour implanter un système de défense anti-missiles en Pologne et en république Tchèque ont enragé les Russes qui menacent de transformer l’ Europe en champs de bataille entre Washington et Moscou.

Déjà en 2006, la Fondation de droite Konrad Adenauer en Allemagne prévenait » que les USA avaient l’intention d’étendre sa sphère d’influence sur la Baltique et la région du Caucase en faisant adhérer des pays pro-américains dans l’ OTAN".

L’insistence de la rapide adhésion de la Géorgie dans l’ OTAN mena à des dissentions lors du sommet de Bucarest en avril 2008, et le président US rencontra les pays opposants menés par l’ Allemagne pour les convaincre d’inclure rapidement la Géorgie et l’ Ukraîne dans les structures de l’ OTAN. Seul un compromis de dernière minute permis au président US de sauver la face.

En suite de la récente décision menée par les USA et ecrtains pays de l’ UE de reconnaître l’indépendance du Kossovo,le ministre des Affaires étrangères allemand prévenait que la patience russe avait atteint ses dernières limites. Steinmeier disait à la presse allemande que suite à « la décision difficile de reconnaître le Kossovo, qu’il était clair que nous avions touché le niveau de tolérance russe ».

Rumsfeld, l’ancien secrétaire à la défense US de sinistre mémoire disait que « le centre de gravité de l’ OTAN se déplaçait vers l’ Est ».En dehors de la « nouvelle Europe », les représentants européens sont opposés à un retour à la guerre froide, ce qui ne semble pas être le cas des politiciens marrons américains.

Le quotidien « Les échos » publiait dans son éditorial mercredi dernier : « La diplomatie du président Sarkozy entre Moscou et Tbilissi est très risquée »
Cet article continuait en faisant valoir que l’ UE tenait les cartes pour agir sur le Kremlin,au point de vue économique, mais la question est de savoir si les européens vont pouvoir jeter leur as en parlant d’une seule voix, et cela est la moins certaine des choses »

Il est certain que les Bilderberg français et allemand ne peuvent que s’opposer à la folie atlantiste qui joue en faveur des USA actuellement : ainsi a t’on vu Kouchner,et Steinmeier s’opposer à ces rôles aventuriers qui nous mènent tout droit vers l’ échec collectif que représenterait une IIIeme guerre mondiale.

Nous constatons de nouveau l’existence d’une colonne vertébrale Paris, Berlin, Moscou qui s’oppose à toute aventure insensée, au détriment de fous avides de soumission à Washington qui nous mèneraient tout droit à notre calcination.
A notre sens la dernière rencontre de Mr Chirac et de Mr Sarkozy ne pourrait être étrangère à ces événements caucasiens, étant donnés les bonnes relations de l’ ex président avec Mr Poutine.
Quant à Mr Sarkozy tout féru de culture américaine, il sent sa grande responsabilité envers ses électeurs et doit avoir compris que ‘ses amis américains’ se moquaient pas mal de la France.

A SUIVRE

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PostPosted: Mon Aug 18, 2008 9:16 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2008
EUROPE - RUSSIE : VERS LA IIIE GUERRE MONDIALE EN EUROPE ?
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LA DEMOCRATIE GEORGIENE- NOTRE AMI LE GRAND DEMOCRATE QUE NOUS DEVONS SAUVER

Dans le but de nous bobardiser de vues simplistes, les médias nous présentent une réalité où d’un côté il y a de parfaits démocrates et de l’ autre des niekulturni, des abrutis ivres de la force armée de l’invasion, qui s’opposent au destins des anciennes républiques de s’allier avec l’ OTAN librement et de leur pleine volonté en vue de suicider justement la Russie[ dans leur esprit elle le mérite], il nous faut revenir sur ce qu’est la ‘parfaite démocratie’ georgienne et ceci en livrant l’essentiel des faits et nous écarter de la propagande permanente de nos médias occidentaux.[ selon la presse de 1914, » les allemands urinaient en transpirant des pieds ».Les médias occidentaux de nos jours font uriner nos concitoyens par la tête, visiblement, et ce n’est pas du coca-cola de TF1...]

Que dans le chef de Georges Bush il y ait la Georgie démocratique en butte au méchant russe ne fait aucune vague. Nous savons l’épaisseur du contenu intellectuel du maître des USA qui sait à peine un livre d’enfant à l’envers.

En Novembre dernier, au milieu de protestations qui montaient contre son régime, le président Géorgien, le si démocratique Mikhaeil Saakashvili utilisa des méthodes dictatoriales contre ses opposants.Le 2 novembre 2007, des manifestations d’opposants débutèrent à Tbilisi, demandant des réformes DEMOCRATIQUES et le renversement de Saakashvili. Ces manifestations organisées par le millardaire Badri Patarkatsishvili, donna vent aux plaintes contre la répression et les conditions de vie désespérantes de la population Georgienne..
Elles attirèrent des dizaines de milliers de gens dans les rues de la capitale.

Les démonstrations continuèrent jusqu’au 7 novembre 2007, lorsque la police d’état, AGISSANT SUR LES ORDRES de Saakashvili, utilisa les lacrymogènes, les balles en caoutchouc et les canons à eaux pour disperser les manifestants.Plus de 600 personnes durent faire appel aux soins médicaux après cet affrontement. Le même jour, les Forces SPECIALES commirent un raid sur la corporation Imeldi appartenant à Patarkatsishvili, et battirent des journalistes et détruisirent de l’équipement radio..BEAU DEMOCRATE EN EFFET.

Saakashvili declara l ETAT D URGENCE, SUSPENDANT LES DROITS DEMOCRATIQUES COMME LA LIBERTE DE PAROLE ET D ASSEMBLEE.

Décidément le général Alcazar serait meilleur démocrate que ce sinistre individu.

LES STUDIOS D EMISSIONS FURENT INTERDITS D EMETTRE ( Ah Démocratie, que de crimes en ton nom...)et seule la TV contrôlée par l’ état fut autorisée d’émettre pour une période de quinze jours.Naturellement ON INTERDIT A IMELDI D EMETTRE POUR UNE PERIODE INDEFINIE.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Durant cette période, Saakashivli appela des élections à se tenir dans els deux mois, le 5 janvier 2008. Elles se tinrent SOUS DES INTIMIDATIONS et dans un climat digne de la junte Birmane. L’opposation était naturellement défavorisée.

Tous les médias étaient contrôlés par Saakashivli.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

De plus, deux leaders de l’ opposition, Konstantin Gamsakhurdia et Shalva Natelashvili, furent déclarés recherchés « pour trahison », le gouvernement les accusait de conspirer avec la Russie pour renverser le gouvernement.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Patarkatsishvili, qui était sujet à une enquête du gouvernement pour avoir COMPLOTE LE RENVERSEMENT DU GOUVERNEMENT, Commença sa campagne depuis ISRAEL.Il retira sa candidature après que le gouvernement relâcha un enregistrement où on l’entendait essayer de corrompre un officier de police.Patarkatsishvili mourut soudainement un mois plus tard, en février 2008 à Londres à l’âge de 52 ans.

Assassinat sur demande de notre ami LE GRAND DEMOCRATE ?

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Les autorités attribuèrent la mort à une attaque cardiaque massive mais
Patarkatsishvili pensait que les autorités georgiennes le visaient dans le cadre d’un assassinat.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Les élections anticipées éliminèrent deux autres candidats menaçants pour notre dictateur DEMOCRATE , l’ancien ministre de la défense Irakli Okruashvili et l’ avocat Tinatin Khidasheli qui n’avaient que 35 ans, le minimum pour se présenter au vote.

Okruashvili fuit le pays après avoir accusé Saakashvili de corruption, puis d’ avoir été mis sous arrestation où il dut se rétracter.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Même les observateurs de l’ OSCE qu’on essaie maintenant de placer en Ossétie et en Abkhazie ont rapporté que la crédibilité des élections était sujette au doute depuis le moment où NOTRE AMI LE GRAND DEMOCRATE GEORGIEN AVAIT UTILISE L ARGENT DE L ETAT,LE CHANTAGE ET L ACHAT DE VOTES.[ C est écrit dans le rapport de l ‘OSCE]

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?

Mêmes les organisations des droits de l’ homme s’attaquèrent à ces pouvoirs DICTATORIAUX.

On ne pouvait, en temps qu’ Européen se trouver de meilleur allié, n’est il pas ?


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PostPosted: Mon Aug 18, 2008 10:13 pm    Post subject: Reply with quote

RUSSIE/GEORGIE : UNE VERSION DIFFERENTE DE CELLE DES MASS MEDIAS DE PROPAGANDE !!!



Chers amis,

Les Russes ne sont pas des enfants de choeur, nous le savons... Mais sont-ils véritablement les crapules que nos putes des mass médias de désinformation et vendues aux intérêts atlantistes nous présentent ? Confused Question

Les Géorgiens sont-ils aussi braves et angéliques que les médias veulent bien le faire croire ? Rolling Eyes Apparemment pas (lire ci-dessus)...

Les "arbitres" hypocrites de la police mondiale (les USA), quant à eux, n'ont pas de quoi se vanter, avec plus de 600 camps de concentration dans leur pays et la suspension des droits constitutionnels les plus basiques... Twisted Evil

Et les lèche-bottes des Américains (Sarko and co.) n'ont pas de quoi la ramener, eux non plus, ni de donner de leçon à qui que ce soit. Rolling Eyes Ils ne sont pas plus "démocrates" que Bush (voir à ce sujet le travail de sape des libertés individuelles effectué en France par le Sarkonazi Twisted Evil ). Mad

Mais quid au niveau des élites mondiales et des milliardaires ? Question Confused C'est en effet la question que l'on est en droit de se poser...

Voici par exemple un article qui nous signale une version bien différente de ce qu'on a pu nous chanter jusqu'à présent. Wink

Bonne lecture... ET PAR PITIE, FAITES PREUVE D'ESPRIT CIRITIQUE PAR RAPPORT A TOUT CE QUE VOUS VERRREZ A LA TELE, A TOUT CE QUE VOUS LIREZ DANS LA PRESSE ET SUR LES SITES WEB MULTINATIONAUX (Google, Yahoo et cie), ET A TOUT CE QUE VOUS ENTENDRE A LA RADIO ! Exclamation Exclamation Exclamation

Vic.


Source : http://www.solidariteetprogres.org/article4417.html

LaRouche : Poutine a infligé une défaite décisive à l’Empire britannique

13 août 2008 - 13:28


12 août 2008 (LPAC) – En agissant pour défendre les citoyens russes contre l’attaque de type terroriste menée par le gouvernement Soros de Géorgie, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a infligé une défaite décisive à l’Empire britannique, a déclaré Lyndon LaRouche. Toute capitulation russe face à cette agression criminelle du gouvernement fantoche de Mikhail Saakashvili aurait été dramatique pour le monde.

Ce qu’a fait Poutine était objectivement nécessaire, a-t-il poursuivi. Il a eu absolument raison. Lui et le Président Medvedev ont compris que l’Empire britannique, avec son appendice américain et son agent George Soros, cherchait à consolider son empire mondial. Les Britanniques, et Poutine, savaient que la Russie, avec sa capacité thermonucléaire, était le seul obstacle à leur plan. Si la Russie s’était soumise aux termes dictés par les britanniques, le monde serait parti pour une 3e Guerre mondiale.

Poutine a donc décidé qu’il devait mettre une limite. Il a agit de manière décisive et a fait reculer les Britanniques et les Etats-Unis. En conséquence, le gouvernement fantoche de Géorgie a été détruit et un message a été envoyé au monde.

Certains intellectuels britanniques ont bien reçu le message, a t-il dit, évoquant l’article de David Blair dans le Daily Telegraph de Londres du 12 août. « En saisissant l’occasion d’infliger à la Géorgie des frappes aériennes et des incursions militaires, le Premier ministre russe Vladimir Poutine envoie un message catégorique, de portée mondiale. Le rideau est tombé sur l’ère où l’OTAN s’étendait continuellement en Europe de l’Est jusqu’à englober les anciennes républiques soviétiques, et où la Russie ne pouvait répondre que par des postures (…) l’équilibre des puissances en Europe a fondamentalement changé (…) », écrit le rédacteur diplomatique du Telegraph.

La Russie faisait face à une attaque sournoise à la Pearl Harbor, menée par les pions de Soros, et avec l’idée d’un nettoyage ethnique à la Hitler, a dit LaRouche. Poutine a vu cette menace existentielle pour la Russie et où elle pouvait mener, et il a agit comme Roosevelt l’a fait après Pearl Harbor. Il savait que s’il ne le faisait pas, l’Empire britannique, qui fait face à la dissolution de son système financier mondial, aurait poussé jusqu’à l’affrontement mondial.

Les gesticulations stupides de l’administration Bush ne font que témoigner de l’efficacité de l’action de Poutine, a-t-il dit. En ce qui concerne les candidats présidentiels, rien ne sert d’espérer que Barack Obama revienne à la réalité puisqu’il est un laquais acheté et payé par George Soros. Quant à McCain, LaRouche a expliqué qu’il ferait mieux de s’asseoir, réfléchir et arrêter d’être bête, plutôt que de la ramener.

La réponse russe à la provocation géorgienne est un point tournant, a-t-il conclut. Elle met un terme à près de 20 années d’assaut par l’Empire britannique, via Soros et d’autres organismes, pour tirer profit de l’effondrement soviétique et consolider son empire mondial. Pendant ce temps là, les Américains, seul autre point de résistance réelle, ont capitulé tragiquement en négociant leur propre destruction, alors qu’ils refusaient de prendre en compte sérieusement la menace contre leur propre nation et le monde. Comment les américains peuvent-ils être aussi bête au point de tolérer George Bush ? Comment peuvent-ils laisser Soros choisir le candidat présidentiel démocrate ?

La clé de la victoire sur l’ennemi de l’humanité, l’Empire britannique, c’est de refuser la compromission sur les fondamentaux et de retourner les règles du jeu, a-t-il dit. C’est ce qu’a fait le Premier ministre Poutine, pour l’avantage du monde entier.

Certaines personnes en Grande-Bretagne ont reçu le message, a-t-il dit. Il est temps que les Américains fassent de même. Il est temps de détruire tout ce qui est associé avec l’Empire britannique, et particulièrement ses principaux agents, Al Gore et George Soros. Si ce n’est pas fait d’ici à l’élection de novembre, les Etats-Unis cesseront d’être.
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PostPosted: Sat Aug 23, 2008 8:11 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2008
EUROPE - RUSSIE : VERS LA IIIE GUERRE MONDIALE EN EUROPE ?
DE PLUS EN PLUS CERTAIN ,LES USA MULTIPLIENT LES CHAUSSE TRAPPES ENVERS LEURS ALLIES.
________________________________________________________________________________

L'accord entre les États-Unis d'Amérique et le gouvernement de droite de Pologne de dresser un système antimissiles américain dans ce pays est la première réponse del'impérialisme américain à l'intervention russe en Georgie.
L'Administration Bush a apprécié la Pologne et la République tchèque d'accepter le système antimissiles us ainsi que les installations radar
sous le prétexte qu'il devait être déployé pour prévenir une attaque iranienne en Europe, qui y ne possède ni les moyens balistiques ni les têtes nucléaires afin de l es effectuer.
Malgré les protestations véhémentes de Moscou les officiels us ont nié que le système antimissiles représentait une menace vers la Russie .
Cependant, les circonstances lesquelles l'accord avec la Pologne a été signé rendent clair que ce l système d'armes est dirigé contre Moscou.


Le premier ministre de Pologne Donald Tusk a déclaré unanimement, « nous avons franchi le Rubicon » après que les représentants de son gouvernement ont signé les accords à Varsovie.
Il est vrai que ces commentaires étaient motivés non par les menaces d'une menace mythique iranienne, mais par les peurs d'une intervention russe, qui ont mené deux guerres mondiales sur le sol Polonais durant le xx eme siècle.

Il y avait deux additionnels à l'accord, considérés comme des incitatifs, en faveur de la Pologne.
Premièrement les États-Unis transféreraient une batterie de missiles antimissiles patriots de l'Allemagne vers la mer Baltique,
soit environ à 100 miles de la frontière polonaise avec l'enclave russe de Kaliningrad, Comme le New York Times l'a noté « les troupes américaines joindraient les militaires polonais, au moins temporairement, sur des lignes de front temporaires..." 110 soldats américains qui seront stationnés serviront de fusible, s'assurant qu' aucun conflit russo polonais
impliquerait rapidement les États-Unis d'Amérique.
Deuxièmement les USA ont donné leur accord à une obligation de défendre la Pologne en cas d'attaque avec une grande vitesse qui serait requise pour les procédures courantes de l'OTAN,que la Pologne a joint à en mars 1999.

Les forces russes ont répondu par la bouche du général Anatoly Nogovitsyn, assistant d'état-major de la Russie que la Pologne s'exposait à 100 % de représailles lors du début d'un conflit , la Russie saisirait sa force de frappe contre ces missiles.

Le président russe Dimitri Medvedev a dénoncé l'accord lors d'une séance d'information en compagnie du chancelier allemand Angela Merkel: "
Ces forces sont dirigées contre la russie, de ce fait, les contes de fée qui sont racontés au sujet d 'autre états ne fonctionnent plus"


Marek Tysis
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PostPosted: Thu Aug 28, 2008 7:40 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE

En ce mois d’ Août 2008, la situation géopolitique de l’ UE a changé fondamentalement. Les attaques Georgiennes ( reconnues depuis par le bandit caucasien antidémocrate et provocateur populiste Saatchavili), avec l’aide des ‘conseillers’ de l’ armée US et d’ Israel ( qui ont eu le bon réflexe de rejoindre Israel une fois l’ offensive russe commencée), comme je l’avais affirmé et comme l’ affirmait également le ‘Canard Enchaîné’ de la semaine passée, ont eu l’effet d’un coup de pied dans un nid de guèpes. Celles-ci ne se sont pas enfuies comme l’espéraient les opérateurs de la Junte Bush pour le profit des grossiums de la kleptocratie Etats-Uniene, mais le retour du bâton
russe met en péril leur investissement initial. En effet, non seulement la géorgie a diminué en taille, mais la Russie s’est approchée du pipeline Ceylan-Bakou,permettant à la Russie d’exercer une influence certaine sur la géorgie future.

En soi, les germes de la future guerre mondiale sont déjà posés.Le déclenchement de celle –ci ne dépend plus désormais que d’ événements factuels. Les historiens du futur après cette nouvelle busherie ne pourront que démontrer l’avilissement et la dépendance de politiciens européens au service de l’ OTAN qui auront permis à des idéologues aveugles nommés néo-conservatrices au service de la ploutocratie internationale ( Londres et New-York).
Et comme le relate tout mon historique sur le sujet de Bilderberg, cet asservissement date du lendemain de la seconde guerre mondiale.

Comme le dirait Sardou, nous ne sommes pas en Germanie, mais en Américacie.

J’avais relaté comment Sarkozy et Merkel dans une première ébauche de réaction avaient voulu crééer les circonstances d’un cessez le feu, qui fut générateur en lui- même, par les termes approximatifs d’un renouveau de celui-ci.Mais l’ambiguité ne relève pas seulement d’un texte mais d’une attitude. Dans cette phase suivante, Sarkozy se vit accrocher par Mme Rice qui lui demanda des éclaircissents sur le texte non encore signé des deux parties. En fait , l’initiative française allait à l’encontre de ce que Washington désirait.
Washington avait désiré l’affrontement et tout mis en oeuvre pour que celui-ci débouche sur un retraît honteux de la Russie qui aurait perdu la face.Impossible pour Poutine de reculer, malgré les mercenaires gagés par le USA pour cette opération du côté US, et dès lors réaction imposante de la Russie.La tentative US de faire pénétrer le détroit des Dardanelles par une flotte armée de missiles de croisière se vit contrarier par la Turquie. Si récemment quelques navires US sont enfin entré dans la mer noire, c’est avec retard et après le feu.

Nous allons à présent examiner comment les états européens ‘responsables’, la France et l’ Allemagne avaient réagi dans un second temps, se dégonflant lâchement devant leur position indépendante prise dans le premier temps.

La position de Sarkozy en temp que président de l’ UE va maintenant se crisper sur la dépendance de l’ UE aux intérêts des USA, démontrant aux Russes que sa première position, si bonne qu’elle fut devant l’urgence, ne valait rien devant la détermination de nos bons maîtres US, condamnant encore plus l’ Europe a connaître sur son sol le feu nucléaire.


SUITE DEMAIN !

Marek Tysis
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PostPosted: Fri Aug 29, 2008 8:00 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE ( suite)


en dans les îles en 19 faire un année en année. Les îles ni durées dehors de grands yeux de la ni en ne mesure de donner m et comme des milliards mon affaire en or et von Ivan etrès la fin de la guerre mondiale y réclama la vie de 60 millions de victimes, l’Europe devient de nouveau le foyer d’un combat entre les grandes puissances. La réaction du gouvernement allemand, des partis politiques et de la plupart des médias , cependant, actent qu’ils agissent comme si rien n’avait changé.il s’agit évidemment du déphasage horaire historique.

Leurs efforts pour diminuer ce qui a eu lieu se trouve en contraste étroit avec la signification de ce qui a eu lieu.

il y a la distorsion de la compréhension de ce qui est courant et habituel avec ce qui est énorme et inhabituel.

quand le gouvernement américain, sur la base d’une résolution de l’OTAN, à positionner des missiles Pershing II en Allemagne de l’Ouest il y a 25 ans,les verts et le parti social-démocrate appelèrent à manifester..des centaines de milliers de gens suivent leur appel de protestation, incluant le blocus des bases US en Allemagne..

l’accord des Américains avec la Pologne est encore plus évident..
Dans une colonne de bienvenue du journal Süddeutsche Zeitung,un vétéran du parti social-démocrate (SPD) de la politique orientale de Willy Brandt,Egon Bahr,âgé de 86 ans a prévenu d’une nouvelle course aux armements « qui ne sera pas limitée à la Pologne, la Russie et l’Amérique » déclara-t-il,« chaque effort justifié pour s’assurer d’une politique de confrontation ne remplace pas l’effort de coopération,à qui nous devons 18 ans de stabilité ».

Mais dans les quartiers généraux de la politique allemande,le silence règne.
Près d’une semaine après avoir signé l’agrément de Varsovie,le bureau des Verts Allemands n’a émis aucun avis.En ce qui concerne la guerre en Géorgie, le bureau fédéral des Verts composé de Claudia Roth et Reinhard Bütikofer,ont publié un communiqué de dix lignes condamnant tous les intervenants.

« Nous appelons toutes les parties de terminer immédiatement la violence intolérable," ont ils écrit, "accepter un cessez le feu et chercher une situation pacifique « ....

La conquête de l’ Ossétie du Sud par la Géorgie est aussi inacceptable que l’invasion des troupes russes en Georgie"

A SUIVRE
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PostPosted: Sun Aug 31, 2008 8:37 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE ( suite)

« nous invitons les parties a terminer immédiatement les combats, « se mettre d’accord pour un cessez-le feu « « condamner la force initiée par la Georgie et comme aussi inacceptable que l’invasion par les troupes russes»

Les négociations pour la mise en place des missiles anti missiles en Pologne ont traîné durant un an e demi.Depuis la prise de gouvernement par le premier ministre courant Donald Tusk en novembre 2007,le marché semblait bloquéAu contraire de son prédécesseur Jaroslaw Kaczynski, Tusk cherchait de bonnes relations avec l’ Allemagne et la France, qui s’était opposée au système de missiles dans le but d’éviter des tensions avec la Russie.
Pour la même raison, l ‘ Allemagne et la France s’opposèrent à la demande des Etats Unis pour une admission rapide de la Géorgie et de l’ Ukraine au sein de l’ OTAN


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PostPosted: Sun Aug 31, 2008 9:32 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE


Après la guerre en Géorgie,un événement suivit rapidement l’autre.Sur la base d’une propagande antirusse,la Pologne non seulement consenti au marché des missiles uS mais aussi consenti un pacte de défense bilatéral avec les USA.

Le pays recevra des ùissiles patriotes et des financements supplémentaires pour ses forces armées..Des pressions pour admettre rapidement la Géorgie et l’ Ukraine ont augmenté considérablement depuis que le conflit en géorgie a eu lieu.

Il se trouve rarement un journaliste allemand ou un politicien qui a osé parler de ces sujets. A la place, la grande majorité de ces ‘informateurs’ préférent suivre la ligne de la propagande US et accuser la Russie d’être le principal agresseur ou traiter cette affaire comme un malheureux manque de compréhension qui a besoin d’un bon médiateur.

Une des quelques exceptions se trouve être l’ancien chancelier, Gerhard Schröder
qui lors d’une interview a clairement identifié dans le magazine der Spiegel le rôle des USA dans le déclenchement de la guerre , en déclaranr ; « Pensez vous que les conseillers US militaires stationnés à Tbilissi encouragèrent à lancer cette attaque ? » Schröder répondit,"Je n’irais pas si loin, mais tout le monde connait que ces conseillers existent aus ein d’un déploiement que je n’ai jamais considéré comme intelligent.et cela serait vraiement étrange si ces experts n’avaient aucune information.De même il serait étrange que ces experts n’avaient aucune information.Ou si ils n’avaient pas été professionnels ou rendus fous, ce qui est difficile à imaginer."


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PostPosted: Mon Sep 01, 2008 8:37 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE

les commentaires de Schröder conduisirent à une réplique immédiate du ministre des affaires étrangères Frank Walter Steinmeier qui se distanca démonstrativement de son collègue de parti.la réaction restreinte au stationnement des forces antimissiles américaines en Pologne est remarquable particulièrement dans la lumière des débats vigoureux qui trouva place il y a un an sur ce sujet.. en mars 2007, l’hebdomadaire Die Zeit avait pour une, " Defense Missile – protestations urgentes nécessaires. »
le président du SPD, Kurt Beck, qui exprimait clairement son opposition au stationnement du système de missiles ne s’est plus fait entendre.

à la même époque, le Süddeutsche Zeitung affichait une colonne écrite par un invité qui était le ministre des affaires étrangères Steinmeier sous le titre : "US Missile System-Steinmeier prévient les États-Unis d’une nouvelle course aux armements. »
dans le commentaire, publié la veille d’un voyage pour les États-Unis, le ministre des affaires étrangères prévenait contre le fait établir un tel système de missiles, disant qu’il menaçait de faire éclater l’Europe. Il est mal de tomber dans un esprit de guerre froide «

il faut croire que tous ces gens ont pu céder facilement ou moins facilement aux menaces ,aux conseils, aux invitations pressantes de Washington. Le résultat n’en est pas moins que la cause européenne est abandonnée au profit des desideratas du Pentagone..

on ne peut pas dire non plus, qu’ils aient été pris par surprise. Leur analyse a pu leur montrer implacablement que tel il allait en être du devenir de l’Europe dans le cadre de cette « guerre froide ».
Au plus intelligents ils étaient, au plus ils ont pu céder aux sirènes de Washington.

les peuples de l’Europe ont une nouvelle fois été trahis, sauf la population revancharde du nord de l’Europe qui est pétrie de haine et qui espérait entraîner celle-ci dans une course de revanche sur l’histoire.


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ConscienceLibre



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PostPosted: Mon Sep 01, 2008 8:56 pm    Post subject: Réseaux pédo-criminel satanistes bien protégés par la France Reply with quote

Informons nos concitoyens des, non spéculatives mais irréfutablement constituées, protections et couvertures accordées aux lucratifs réseaux pédo-criminel dans le cadre de l'affaire des Cdroms de Zandvoort et bien d'autres affaires.

A voir d'urgence en rapport avec le sujet, les deux lettres ouvertes vidéos adressées à Mr Nicolas Sarkozy concernant la protection, par son ami le procureur Dreno exerçant à Perpignan, accordée à un pédophile ayant abusé sexuellement de son enfant.
La dite protection par l’ami de Sarkozy se manifestant dans les faits par l'étouffement et les non prises en comptes successives de plusieurs plaintes déposées par une maman, Myriam, à l'encontre de son ex-conjoint, François, pour :

Coups et blessures, menaces, et viols, sur son enfant, Vincent.

Voir également l'étouffement de l'affaire des Cdroms de Zandvoort sur lesquels se trouvent des vidéos de tortures, humiliations, viols et sacrifices d'enfants de tout âge, dont des bébés, et ou sont identifiés, par des parents français, plusieurs jeunes enfants exécutés dans ces réseaux de l’horreur que nous nous devons de dénoncer sans mâcher nos mots ni prendre de gants!
Et toutes les nombreuses autres affaires annexes à ce sujet, tous plus ou moins vicieusement et crapuleusement occultées.

Nous laissons le soin au lecteur d'analyser notre site afin qu'il examine lui même les affaires étouffées, qui sont censées ne jamais être en la connaissance du peuple souverain, mais nous nous évertuons d’y remédier de toutes nos forces et nous vous y invitons également.

Bonne réflexion et bonne insurrection. Exclamation

http://www.antipedo.over-blog.com

Commission citoyenne.
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PostPosted: Tue Sep 02, 2008 8:44 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE

Maintenant sous les conditions où le système de missiles US aurait été approuvé et que l’ administration US aurait pu imposer sa ligne en face des doutes européens, Berlin n’a plus rien à dire....pourquoi ?

Il y a quelques mois, des cérémonies ont marqué l’arrivée au pouvoir des nazis au pouvoir en Allemagne. Les gens qui parlèrent déclarèrent le besoin , si l’ Europe devait être confrontée à nouveau à un tel gouvernement arrogant et expansionniste à étouffer le danger dans le « nid ».

Pourquoi, alors à Berlin n’y a t’il personne pour rejeter le stationnement de ce système d’ armes qui est dirigé vers la Russie et faire comprendre que l’ Europe n’est pas destinée à servir de prochain théâtre d’opérations lors de la III° guerre mondiale ??

Il nous faut maintenant regarder certains événements pour comprendre cette attitude.

Depuis la récente réunification de l’ Allemagne voici 20 années,la politique allemande a été de chercher à se débarasser de la domination US et de définir ses propres intérêts impérialistes. ( puissance d’ Europe centrale)

Durant les décennies de « guerre froide », l’Allemagne accepta la suprémacie des USA car inévitable et elle construist son influence économique sous l’ombre des USA.En tant que puissance leader de l’ Europe sur le plan économique , elle crut devenir un leader politique de l’ UE.

L’ allemagne se servit de la destruction de l’ URSS pour développer son économie dans les pays de l’Est et les anciennes républiques de l’ URSS..
Les pays de l’ Est furent intégrées au bloc Européen et les relations économiques furent renforcées avec la région du Caucase, en pleine coopération avec l’ Europe.

L’ Allegne poursuivait ses propres intérêts pétroliers et géo stratégiques dans une zone qui avait vu les armées du Reich poursuivre les mêmes intérêts.
En Europe de l’ Est, Balkans, Caucase, asie Centrale, les intérêts économiques sont parfois alliés , parfois concurrents de ceux des USA.

Au contraire des USA, qui cherchent à encercler et isoler la Russie, l’ Allemagne cherche à maintenir de bonnes relations avec Moscou qu’elles soient économiques de part et d’autre et d’autre part basée sur les besoins en gaz et pétrole russe

Tout conflit entre les puissances nucléaires obligerait les Européens à retomber sous la dépendance complète des USA,militairement.

Tout conflit avec la Russie, conduirait obligatoirement l’ Europe à se scinder en deux groupes, les « alliés » du nord allant de leur côté avec l’ OTAN dans un conflit revanchard avec la Russie, les « vieux pays » comme l’aurait dit Rumsfeld ,pratiquant un attentisme prudent....


A SUIVRE++++
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PostPosted: Wed Sep 03, 2008 9:22 pm    Post subject: Reply with quote

POURQUOI L EUROPE VA CONNAITRE LA IIIEME GUERRE MONDIALE SUR SON SOL

QUAND LES ALLIES US PIEGENT L EUROPE...
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UNE ATTITUDE AMBIGUE ET LACHE

Maintenant, en l’espace de moins d’un mois, les USA, en ccopération avec la Georgie, ont torpillé les zones critiques de l’ Allemagne. Egon Bahr parle d’un recul pour l ‘Europe.

"Le but, qui a été proclamé durant 50 ans,de parler d’une seule voix, a été repoussé jusqu’à une date indéterminée dans le futur," écrit Bahr dans le Süddeutsche Zeitung.

En cas de conflit entre les USA et la Russie, la classe gouvernante Allemande n’est pas sûre de la façon dont elle s’alignerait.Une cassure avec Moscou aurait des conséquences économiques dévastatrices et des conséquences politiques, ainsi qu’un éventuel conflit avec Washington.De là une réaction vers un adoucissement des conséquences du conflit et un appel vers la réconciliation.

Ainsi de ce commentateur de radio le 23 août, Hans Jürgen Schlamp,sur la radio allemande.Il termine avec ces paroles: "Temps dangereux, PARTICULIEREMENT POUR L EUROPE, qui se trouve a nouveau dans le centre geopolitique d’une dispute QUI A ETE ALIMENTEE PAR D AUTRES.POUR EUX, cela peut être tolérable.ILS SE TROUVENT LOIN , IMPLIQUES DANS LEURS PROPRES HEMISPHERES ET L EUROPE SE TROUVE ENTRE EUX... »

Inutile de dire que ce commentaire qui veut bien dire ce qu’il veut dire, NE NOMME PAS LES AUTEURS DE CETTE FUITE EN AVANT , moderne attentat de Sarajevo, qui au lieu de jeter une bombe dans le carosse de l ‘ Archiduc François –Joseph en AOUT 1914 , provoque des alliés sordides aidés de mercenaires à provoquer la Russie, qui quoiqu’on en dise ou pense , NE SORTIRA DE GEORGIE QU AVEC LA PROMESSE GARANTIE D UNE FUTURE NEUTRALITE DE LA GEORGIE ,A LA FUREUR D UN PRESIDENT FOU D UNE NATION AUTREFOIS ADMIREE ET AUJOURDHUI CRAINTE ET HONNIE.
NATION DEVENUE CRIMINELLE EN MOINS D UN SIECLE D EXISTENCE.

A SUIVRE++
DEMAIN : MENACES DE GUERRE CHAUDE EN MER NOIRE- RISQUE ACCRU DE IIIEME GUERRE POUR L EUROPE VEULE DANS SON VOMI
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PostPosted: Thu Sep 04, 2008 9:43 pm    Post subject: Reply with quote

BILDERBERG 2008
MENACES DE GUERRE CHAUDE EN MER NOIRE- RISQUE ACCRU DE IIIEME GUERRE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN
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Rassemblement de navires de guerre en Mer Noire

Un rassemblement de navires de guerre a lieu actuellement en mer Noire, incluant des navires de l’ OTAN et de la marine russe. Les actions provocatrices par la coalition menée par les USA peuvent mener à une confrontation catastrophique.

La semaine passée, le général Anatoly Nogovitsyn, chef assistant auprès de l’ Etat Major général Russe, a prétendu que 10 navires de guerre de l’ OTAN étaient en mer noire et que d’autres étaient en chemin.

« A la lumière de cette constitution d’activité navale en mer Noire, la flotte russe se charge de contrôler leurs activités » a t’il ajouté.

Parmi les navires OTAN nous trouvons deux navires de guerre chargés officiellement de distribuer de l’ aide ‘humanitaire’ à la Géorgie..Depuis, un troisième a rejoint.

L’ OTAN a admis que quatre de ses navires sont dans la région à la suite
d’un déploiement pré- programmé, qui prévoit des visites à des ports roumains et des forces bulgares. Coincidence ???.

Les « exercices de routine » pré programmés qui inclueraient des exercices anti- terroristes et anti- pirates. ( mais pourquoi dans la mer noire et non au large de la Somalie ?).Cette flotille comprend un navire espagnol,un d’ Allemagne et un autre de Pologne..Cette flotille fut rejointe par une frégate US pour une programme de trois semaines de visites et d’exercices.

Alors que le porte parole de l’ OTAN niait un rassemblement naval, il déclara que d’autres navires de l’ OTAN pouvaient avoir des navires dans la zone. “Vraîment, il y a d’autres nations affiliées à l’ OTAN qui font des choses,” déclara le Lt. Col. Web Wright .

Ces rapports indiquent qu’au moins six vaisseaux de l’ OTAN se trouvent en mer noire.

Ce qui signifie les avertissements russes que le nombre de ces vaisseaux dépassent leur propre flotte à l’ancre sur la côte occidentale de Géorgie.

La Russie a critiqué les USA pour utiliser l’excuse de ‘ l’aide humanitaire’ afin de réarmer la Géorgie.

“Normalement les navires de guerre ne délivrent pas d’aide et eci est une diplomatie de la canonnière, ce qui n’apportra pas de la stabilité,” déclara le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov.

Cliff Kupchan du « Groupe Eurasia »,un bureau d’ étude US déclara qu’utiliser le secours militaire était une politique intelligente.,et continua en déclarant qu’ « étant donné l’approche agressive de manière consistante de cette administration [Bush] afind e protéger l’influence US, on pourrait se demander combien de temps elle autorisera la russes à dicter quel port Géorgien utiliser.”

Le New York Times du 28 août a admis que les USA « poursuivaient une tâche délicate de délivrer de l’aide humanitaire sur des vols militaires et des bateaux ,de manière à faire comprendre aux russes qu’ils n’auront pas le contrôle de l’ espace aérien et maritime géorgien.”

D’une façon plus provocative, le navire US « Dallas » se détachera de géorgie pour visiter le port ukrainien de Sebastopol qui est loué par la marine russe et fait partie de ses opérations en mer noire.

Le président ukrainien Ioutchenko a déclaré que le bail ne s’étendrait pas au delà de 2017 et a signé un décrêt qui oblige les vaisseaux navals russes de signaler leurs mouvements naval et aériens.

Dans le genre provocation, c’est chercher des ennuis, assurément.
Les russes de leur côté distribuent des passeports russes en crimée ukrainienne, réponse de la bergère au berger avec un message politique évident sous-jacent.

Le journal turc Hurriyet cite Nogovitsyn qui prétend que les navires US portent des missiles de croisière capables d’atteindre des cibles russes jusqu’à Saint Petersbourg

L’agence ‘ RIA news agency’ prétend que les navires de l’ OTAN portent plus de 100 missiles 100 avec plus de 50 à bord du USS McFaul qui pourraient atteindre des cibles au sol.

On peut juger comme ce déploiement US est menaçant pour l’ Etat russe qui a toujours mené une politique empêchant son encerclement. Cette prestation menaçante ne fait certes pas honneur aux USA, mais de la part des pays européens, elle est porteuse de dangers inhérents à la sujetion rampante aux objectifs US par les futurs pays irradiés de l’ UE.

J’avais signalé la décision initiale de la part des autorités d’ Ankara de ne pas faire entrer de navires US en mer noire. Devant les pressions US et de l’ OTAN, le pays gardien du traîté de Montreux de 1936 a vite cédé. La Russie a fait bloquer des milliers de camions turcs aux frontières russes et renforcé la législation douanière.La réaction de la Turquie de retirer son soutient à l’adhésion de la russie à l’ OMC n’est pas en rapport avec le grave danger de guerre mondiale que la Turquie a ainsi autorisé.

A SUIVRE
MAREK TYSIS
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